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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LE JUIF

entourent, je le répète, toute recherche de ce genre de difficultés presque insurmontables.

En 1847, M. Cerfbeer de Medelsheim 1 avait donné quelques chiffres intéressants, quoique fort en l'air.

Il existe, disait-il, dans les vingt-deux principales prisons du royaume, environ 18,000 condamnés à diverses peines.

Sur ces 18,000 condamnés, le nombre des Juifs est à peu près de 110.

Or, la population totale du royaume étant de 34,000,000 dhabitants, la proportion dun condamné est dà peu près un demi pour cent sur mille individus.

Les Juifs, au contraire, étant à peu près 100,000, la proportion des condamnés israélites est donc de plus de un sur mille de leurs core­ligionnaires.

Il faut ajouter que les Juifs commettent rarement des crimes violents et quen outre, soutenus par la Franc-Maçonnerie particulière que Bismarck appelle VInternationale dorée, üoldene Internationale, ils échappent presque toujours à la loi.

Dans le numéro de la Revue des Deux Mondes du 15 juillet 1867, Maxime Du Camp a publié quelques renseignements qui ont pris place, plus tard, avec certaines modifications, dans le beau livre : Paris, ses organes, ses fonc­tions et sa vie, renseignements doublement précieux en ce sens que les Juifs, nayant pas encore envahi toutes les places,on peut supposer que ces faits ont une base assez exacte. Aujourdhui que la Franc-Maçonnerie a pris possession de la préfecture, on met tous les crimes commis par les Juifs sur le dos de ceux qui sont signalés comme catholiques. Si vous alliez demander quelques documents sur Israël , le Frère. - . Gaubet, qui est à la solde de lAlliance, aposterait immédiatement des agents juifs qui at­testeraient, sous la foi du serment, quils vous ont vu assassiner votre père.

Il est aisé de comprendre que les innombrables Lévy, Salomon, Mayer, qui peuplent la Préfecture de police, depuis les commissariats jusquau dernier emploi dinspecteur de la Sûreté , narrêteront un de leurs coreli­gionnaires quà la dernière extrémité 2 .

1. Ce Cerfbeer paraît vraiment avoir été un homme droit et sensé. Il adressait, en 1847, à la dynastie dOrléans , dominée absolument par les Rothschild , ces lignes qui semblent dhier, à cette exception près que ceux qui, il y a cinq ans, ont expulsé des Français de leur domicile nétaient ni aveugles, ni fous, mais payés par la Franc-Maçonnerie juive .

« Il y a deux ans, on a disséminé et chassé quelques religieux, et lon a satisfait en cela à un stupide sentiment de haine populaire. Aveugles ou fous qui les avez persécutés I Ce nest pas rue des Postes quétait le danger, mais bien rue Laffitte. »

2. Dans son livre le Service de la Sûreté par son ancien chef ', M. Macé nous amontré«les agents signant leurs rapports avec les .\ maçonniques et faisant partout, même en service les signaux de cette société ».