S.E JUIF
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teurs. C’est ainsi que procédaient les Nathan, dont je viens de parler, les Klein, les Blum, les Cerf , les Lévy. Tout leur est bon, les plombs détachés des gouttières aussi bien que les mouchoirs enlevés d'une poche. Le chef prend généralement le titre de commissionnaire en marchandises et fait des expéditions vers l’Amérique du Nord , l’Allemagne et la Russie . Le jargon hébraïco-germain, qu’ils parlent entre eux, est incompréhensible et sert encore à égarer les recherches. Ils sont les premiers receleurs du monde et dissimulent leur larcin derrière un métier ostensiblement exercé.
Un vieux Juif nommé Cornu, ancien chauffeur, se promenait un jour de beau temps aux Champs-Elysées . Il est rencontré par deux voleurs, grands admirateurs de ses hauts faits, qui lui disent :
« Eh bien ! père Cornu, que faites-vous maintenant ?
« Toujours la grande soûlasse, répond-il avec bonhomie, toujours la grande soûlasse. »
La grande soûlasse, c’est l’assassinat suivi de vol 1 .
Tout cela n’a guère qu’un intérêt rétrospectif. Cornu n’aurait plus besoin maintenant de faire la grande soûlasse; il serait comme ministre aux travaux publics au lieu d’être aux travaux forcés et puiserait à même dans
U vous informe que ces derniers voudront rendre les valeurs N... en raison d’un payement de 35 pour cent. Et, quant aux autres valeurs, Ville de Bruxelles , etc., < te., il vous demande que vous leur fassiez une offre d’une somme (par cent) pour en obtenir le recouvrement.
Nous croyons qu’ils rendront bien les actions N... pour moins de 35 pour cent. Veuillez nous écrire quelle somme vos clients voudront sacrifier pour en obtenir le recouvrement.
Signé : Michael Abrahahis, son and O.
Voici une autre lettre écrite par le même, alors que les volés prolongeaient les pourparlers dans l’espoir d’obtenir des conditions meilleures :
Depuis la réception de votre lettre du 25 octobre dernier, nous avons reçu la visite de la personne chargée par les détenteurs des valeurs de la négociation. Il nous a fait une visite aujourd’hui, et il nous dit que ses amis ne veulent pas accepter les 100,000 francs que vous offrez ; ainsi, il n’y a plus rien à faire.
Recevez, messieurs, nos sincères salutations.
MicnAEL Abrahams, son and C°.
1. Il est regrettable que Maxime Du Camp , dans ses Considérations philosophiques sur la Commune, n’ait point songé à indiquer la part énorme qu’avait là-dedans l’élément juif . Renan, qui ne se risque guère quand il s’agit d’attaquer les puissants, a écrit cependant : « Dans les mouvements révolutionnaires français , l’élément juif a un rôle capital. » Du Camp a laissé ce point dans l’ombre. Peut-être existe-t-il des documents sur ce point dans toutes les notes relatives à son livre qu’il a déposées en lieu sûr — en quoi il a eu raison — et qui ne doivent être mises à la disposition du public qu’après sa mort.
En racontant qu’un ordre d’arrestation avait été lancé contre lui par la Commune, l’auteur de Paris ne paraît pas s’être bien rendu compte des raisons de cette mesure. A cette époque, l’ancien garibaldien n’avait pas encore la réputation de réactionnaire qu’il a due à la publication de son ouvrage sur la Commune. Evidemment, l’ordre venait d’un Dacosta ou d’un Mayer quelconque qui voulait punir l’outrage fait aux Juifs. L’apparition dans la Revue des Deux Mondes de ces quelques pages qui tendaient à dépouiller les Juifs de l’auréole de sainteté qui leur va si bien avait indigné Israël . Nous trouvons trace de ces colères dans le Bulletin de l’Alliance, où nous voyons qu’un orateur, pour calmer l’agitation, déclare « qu’on prendra les mesures nécessaires »,