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LA FRANCE JUIVE
Dès qu’il y a jeu, le règlement des paris est une affaire d’appréciation. Quelle serait, par exemple, l’appréciation de M. de Verneuil, le successeur de M. Moreau, qui a eu un moment de célébrité, dans le cas suivant? Je fais une opération de bonne foi, en calculant toutes les probabilités; le syndic des agents de change reçoit d’un ministre, à titre officiel, une nouvelle que ses fonctions l’obligent de porter tout de suite à ! la connaissance du public, il la tiènt soigneusement cachéè pendant une partie de la Bourse et ne la communique qu’à M. de Rothschild. M. de Verneuil se croirait-il obligé de 1 remplir légalement ses obligations avec des adversaires qui auraient joué déloyalement?
J’ajoute qu’il est difficile de s’expliquer que des agents de change se plaignent des pertes que leur font subir les opérations de jeu, puisqu’ils
ne peuvent pas s’y prêter. La loi est formelle, en effet :
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« Il est défendu aux agents de change de prêter leur ministère pour des jeux de bourse sur quelques effets que ce soit. » (Loi de l’an IV et de l’an X.)
« L’agent de change doit se faire remettre à l’avance les effets qu’il est chargé de vendre ou les sommes nécessaires pour payer ceux qu’il est obligé d’acheter. « (Arrêté du 27 prairial an X, article 13.)
Supposer, dans ces conditions, que les agents de change puissent perdre quelque chose serait admettre qu’ils violent effrontément une loi existante. C’est une pensée malveillante qu’il est défendu d’avoir vis-à-vis de si honnêtes gens.
Ces existences de modernes qui n’ont rien de commun avec nos existences de jadis, ces destinées bizarres menées bride abattue, au milieu des outrances et du bruit avec une sorte d’audace moitié folle et moitié cynique se terminent presque toujours dans le drame.
Le Juif attire le drame, il le porte avec lui dans les pays qu’il envahit 3 t dans les maisons où il se glisse.
Les mariages mixtes, que l’on appelle dans le monde « la culture des ferments », n’ont point donné jusqu’ici de bons résultats.
Par une loi singulière, il est peu de familles qui se soient alliées aux Juifs dans une pensée exclusive et plus ou moins crûment avouée de cupidité sur lesquelles ne soit tombée une catastrophe. Un la Moskowa se marie à une Heine, et vous n’ignorez pas dans quelles conditions lugubres le malheureux a péri. Un duc de Richelieu épouse également une Heine et va mourir prématurément en Orient. La fille du duc de Persigny épouse un brasseur juif de Prague, Friedman, et s’asseoit avec lui sur les bancs