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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

Dès quil y a jeu, le règlement des paris est une affaire dappréciation. Quelle serait, par exemple, lappréciation de M. de Verneuil, le successeur de M. Moreau, qui a eu un moment de célébrité, dans le cas suivant? Je fais une opération de bonne foi, en calculant toutes les probabilités; le syndic des agents de change reçoit dun ministre, à titre officiel, une nou­velle que ses fonctions lobligent de porter tout de suite à ! la connaissance du public, il la tiènt soigneusement cachéè pendant une partie de la Bourse et ne la communique quà M. de Rothschild. M. de Verneuil se croirait-il obligé de 1 remplir légalement ses obligations avec des adversaires qui auraient joué déloyalement?

Jajoute quil est difficile de sexpliquer que des agents de change se plaignent des pertes que leur font subir les opérations de jeu, puisquils

ne peuvent pas sy prêter. La loi est formelle, en effet :

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« Il est défendu aux agents de change de prêter leur ministère pour des jeux de bourse sur quelques effets que ce soit. » (Loi de lan IV et de lan X.)

« Lagent de change doit se faire remettre à lavance les effets quil est chargé de vendre ou les sommes nécessaires pour payer ceux quil est obligé dacheter. « (Arrêté du 27 prairial an X, article 13.)

Supposer, dans ces conditions, que les agents de change puissent perdre quelque chose serait admettre quils violent effrontément une loi existante. Cest une pensée malveillante quil est défendu davoir vis-à-vis de si honnêtes gens.

Ces existences de modernes qui nont rien de commun avec nos exis­tences de jadis, ces destinées bizarres menées bride abattue, au milieu des outrances et du bruit avec une sorte daudace moitié folle et moitié cynique se terminent presque toujours dans le drame.

Le Juif attire le drame, il le porte avec lui dans les pays quil envahit 3 t dans les maisons il se glisse.

Les mariages mixtes, que lon appelle dans le monde « la culture des ferments », nont point donné jusquici de bons résultats.

Par une loi singulière, il est peu de familles qui se soient alliées aux Juifs dans une pensée exclusive et plus ou moins crûment avouée de cupi­dité sur lesquelles ne soit tombée une catastrophe. Un la Moskowa se marie à une Heine, et vous nignorez pas dans quelles conditions lugubres le malheureux a péri. Un duc de Richelieu épouse également une Heine et va mourir prématurément en Orient. La fille du duc de Persigny épouse un brasseur juif de Prague, Friedman, et sasseoit avec lui sur les bancs