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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LE JUIF DANS LHISTOIRE DE FRANGE

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LAllemagne ne tarda pas à comprendre le sens de la scène du Second Faust, dont nous parlions plus haut. Dupe dune véritable fantasmagorie, elle, croyait, avec le papier-monnaie créé par le Juif, posséder de lor réel, et saperçut bientôt que cet or lui avait glissé entre les mains. Au bout de trois ans, elle n'avait plus entre les doigts que des chiffons de papier qui valaient moins que des feuilles mortes, et tout lor remué était allé sen­fouir dans les poches juives.

Les pertes infligées au peuple allemand, dit M. Kuntz, pendant cette période dagiotage effréné, sont calculées à trois et même à cinq milliards par les statisticiens. On estime à trois ou quatre cent mille les familles de propriétaires, d'industriels, de petits capitalistes qui ont été ruinées pendant que les journaux les grisaient de gloire et excitaient leur haine contre lÉglise, les Jésuites , les œuvres religieuses.

En échange des milliards quils volaient, les Israélites dAllemagne organisèrent, en effet, le Gulturkampf, qui leur a donné lagitation anti­sémitique, comme la part quils ont prise chez nous à lexpulsion de pauvres religieux de leurs cellules leur vaudra dêtre expulsés de leurs palais.

Agiotage et persécution allaient dailleurs, chez nous aussi, marcher de compagnie. Au préalable, les Juifs préparèrent cet envahissement qui est le complément obligé et en réalité le seul résultat appréciable de toutes les révolutions en France ; ils attirèrent vers Paris tous les errants, tous les aventuriers, tous les négociants en mauvaises affaires du monde israé- lite ; ils les casèrent dans les vides quavait faits la Commune dans les quartiers populeux.

En juin, juillet, août, septembre 1871, certaines rues semblaient désertes. A la fin de lannée, tout était plein, animé, vivant. Le Parisien pur sang, qui parcourait la ville en observateur, était tout étonné de rencontrer par­tout des types étranges quil navait jamais vus, de voir sur toutes les bou­tiques des noms de Mayer, de Jacob, de Simon.

Grâce à la facilité de la naturalisation, à lincendie prémédité des actes de létat civil, à la complaisance demployés quon avait mis dans tous les endroits nécessaires, ces intrus se firent rapidement une sorte didentité.

sait comment dans le corps dofficiers des hussards de la garde, se présenta devant ses cama­rades, une huée énorme séleva, on lui cracha à la ligure, et il dut s'enfuir précipitamment. Jamais les officiers allemands , qui ont quelques traditions des anciens chevaliers Teutoniques , nadmettront quon puisse confier un drapeau à un homme qui est prêt à le vendre pour de largent, puisqu'il met largent au-dessus de tout.