Druckschrift 
La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
Entstehung
Seite
362
Einzelbild herunterladen

362

LA FRANCE JUIVE

ces originales mélodies dont le rythme bizarre reste dans loreille charmée. Ils seraient, en un mot, parfaitement heureux, comme les Français du reste, si les Juifs nexistaient pas.

Le Juif,, ne constitue pas une maladie üxe, un marais plus ou moins étendu et plus ou moins fétide, cest une sorte découlement perpétuel quil est impossible darrêter. Le grand réservoir du Sémitisme, la Galicie et les provinces Russes limitrophes déversent incessamment leurs hordes puantes.

Cent fois on a décrit ces Juifs à tire-bouchon, à houppelande crasseuse ornée dénormes brandebourgs, laissant tomber la vermine partout ils passent, offrant un danger constant pour la salubrité publique.

Acharnés sur ce malheureux pays, leur Messie , disent-ils, doit naître de la famille dIsrolka, les Juifs ont fait de lui ce quils voudraient faire de la France ; ils le dévorent, ils le rongent, ils le sucent, ils lépuisent. Mono­polisant la vente des liqueurs fortes, ils attirent petit à petit à eux tout largent, tous les produits, toutes les propriétés de la contrée 1 2 .

Dès quun fermier a mis le pied dans un cabaret, il est perdu, tout passe dans lengrenage : la ferme, le champ, le bétail, les vêtements, lanneau de mariage, tout. Abruti par le poison quon lui verse, linfortuné signe un engagement quon surcharge et quon ne lui représente plus que bien longtemps après, lorsquil est hors détat de payer. Alors le Juif fait saisir, et un compère achète à vil prix le petit domaine du pauvre diable.

Tout le petit commerce, écrit M. Ernest Desjardins 3 , membre de lIns­titut comme M. Waddington, et peu suspect par nature dexagération, est

1. Les faits se produisent delà même façon en Russie . Dans le Juif de Soflevka, un volume publié chez Plon, V. Rouslane, qui, me dit-on, est le pseudonyme d'une femme dun grand cœur, la baronne dUxkull, dont le mari est ambassadeur de Russie près le roi dItalie , a admirablement décrit labsorption dun village tout entier par une famille de Juifs. Un Juif tombe d'inanition à la porte d'un château, un vieux domestique, guidé par son instinct, veut le repousser, le seigneur miséricordieux intervient et le recueille ; au bout de quelques années le Juif est absolument le maître; il a amené toute une tribu ; le seigneur est ruiné, le château appartient aux envahisseurs. Le dénouement est superbe. Raillés par ceux qui les ont dépouillés, ces malheureux paysans russes aperçoivent tout à coup la réalité; sans réfléchir, sans se concerter, instinctivement, ils sélancent sur les Juifs; ils ne pillent pas, mais égorgent, brûlent, et ne s'arrêtent que lorsqu'ils sont à bout de force.

Malgré les sages mesures du gouvernement russe, le baron juif Stieglitz nen a pas moins laissé en mourant une fortune de 300 millions.

Le vampirisme juif dans ce pays a gardé encore son côté brutal et matériel ; chez nous la pieuvre est gantée, elle arrache la bourse sans violence. Quand la victime crie par hasard, la presse juive fait aller la musique pour couvrir sa voix : « Affranchissement, principes de 89, oubii de préjugés barbares... a Le malheureux ruiné comprend qu'il serait de mauvais goût de se plaindre et "va se suicider loin du palais du Juif pour ne pas le déranger.

2. Les Juifs de Moldavie .