LE JUIF DANS L’HISTOIRE DE FRANCE
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Quant à la Banque Franco-Égyptienne, c’est une de ces immenses machines juives qu’il faudrait démonter et analyser pièce à pièce, pour se rendre compte de la situation économique, non seulement de la France , mais du monde entier.
M. Taine , dans le dernier volume des Origines de la France contemporaine, qui doit contenir beaucoup de tableaux statistiques et financiers, compte, paraît-il, s’occuper de ces questions ; mais je doute qu’il s’en tire. Proudhon , l’auteur du Manuel du spéculateur à la Bourse, y aurait vu plus clair.
La Banque Franco-Égyptienne, qui a pour directeur un Juif avenant d’allures, Edgard May, et qui est presque exclusivement composée de Juifs, fait des affaires ordinaires, comme le Didot-Bottin , où Edmond About avait gagné une partie de sa fortune, les Brasseries et Malteries de France , les Eaux de Constantinople , les Manufactures d’armes de Saint-Étienne ; elle trouve que nous n’avons pas encore perdu assez avec le Mexique , et patronne chaleureusement la Banque nationale du Mexique ; elle s’occupe de change, et elle a un comptoir à Maurice, où son agent tire sur la maison mère à Paris , et vend ses tirages sur France à 33 0/0 de bénéfice; elle se charge aussi des recouvrements sur l’Égypte . Elle continue là le système des Juifs anglais et levantins, qui ont réussi à dépouiller presque entièrement les malheureux Fellahs en les engageant, par tous les moyens, à emprunter de petites sommes ; ils sont incapables de rendre à l’échéance et on les exproprie *. C’est toujours la guerre antique dépouillant le plus
primes comme lui. Il en aurait casé trente mille de la même valeur en une seule Bourse ! Aussi, les banquiers le recherchaient-ils. Beaucoup, et des plus grands, se servirent de son merveilleux tempérament. Il y a gagné la croix delà Légion d’honneur ! »
Il n’y a pas cinquante personnes à Paris , maintenant, qui puissent comprendre combien cette phrase est précieuse comme date, qui puissent apprécier l’espèce d’inconscience presque naïve de ce Juif qui se pâme d’admiration devant un loup-cervier de la Bourse, que l’on décore parce qu’il a placé beaucoup de primes.
1. J’ai montré les Juifs se réinstallant à Paris , et dans les environs de Paris , aux endroits mêmes où ils étaient lors des expulsions ; au bout de trois mille ans, les Juifs sont revenus implacables sur cette terre des Pharaons où ils avaient été esclaves ; ils ont levé, sur ces pauvres populations, des tributs véritablement monstrueux.
« Il est difficile, dit M. Gustave Lebon dans son livre : La Civilisation des Arabes, d’établir ce que les financiers enropéeus, les Juifs surtout, ont soutiré en quelques années aux Fellahs. Nous savons, par des chiffres publiés par M. Van den Berg en 1878, que sur un montant de 1.391.175.000 francs, produit de cinq emprunts, les financiers avaient prélevé en pots de vin, commissions, etc., la modesté somme de 522 millions. 875 millions seulement sont entrés dans les caisses du gouvernement égyptien.
On verra, livre IV, avec quel effroyable mépris de toute justice et de toute humanité la démocratie française et le libéralisme anglais agissent vis-à-vis des peuples asservis, comme les Arabes et les Indiens.