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LA FRANCE JUIVE
ne portent aucun profit. Ce n'est pas uniquement avec de l’argent, en effet, qu’on soulage les misères, qu’on exécute les grands travaux, qu’on réorganise une armée; sans un peu d’honnêteté et de dévouement tout est stérile, et malheureusement, nos républicains ne comprennent môme plus le sens de ces mots-là.
Dès que les Juifs touchent à quelque chose, d’ailleurs, et ils ont la rage de toucher à tout, la question d’argent salit les intentions les plus droites. Vous vous rappelez lés commencements de la Société de l’Union centrale des arts appliqués à l’industrie? On voyait rassemblés dans le comité des noms estimés de tous. Grands seigneurs, grands fabricants, ouvriers d’élite s’étaient unis pour une œuvre d'intérêt général *.
Les Juifs n’ont pas eu de repos qu’ils ne se soient encore introduits là dedans. Aujourd’hui, ils y sont les maîtres. Ch. Ephrussi, Gaston Dreyfus, Cohen sont en tête du comité. C’est le Prussien Wolff qui, en sa qualité de membre du jury, juge nos industriels français ! Naturellement, dès que les Juifs sont entrés, l'association est devenue une banque, et l’on a cherché l’affaire.
Jadis, sous l'Empire, quand il s’agissait d’autoriser une modeste loterie de cent mille francs, les républicains montaient à la tribune, et ils protestaient contre ceux qui habituaient les travailleurs à se repaître de l’espérance d’un gain illusoire et qui les dégoûtaient ainsi d'un labeur honnête. Maintenant, ils ont changé tout cela, et ils ont autorisé celte loterie de quatorze millions, qui a été un si long scandale.
Les Goncourt nous ont montré les teneurs de tripots du Palais-Boval se promenant dans le jardin « suivis de la troupe embrigadée des recruteurs, des raccoleurs, des embaucheurs, des distributeurs de cartes, entourés de la garde prétorienne des boule-dogues-souteneurs gagés par les banquiers. »
Un ancien ministre des Beaux-Arts nous a donné un spectacle analogue, et nous l’avons vu remplissant Paris et les départements des boniments d'une réclame éhontée, multipliant ses appels cyniques, tentant le pauvre ouvrier par ce billet mis partout à la portée de sa main, et le forçant à prélever sur sa paie le malheureux franc qui eût suffi à donner du pain aux siens pendant un jour a.
1. Los expositions, très intelligomnv'iit comprises et organisées avec beaucoup de soin, suffisaient presque à faire vivre l UniDti. La première exposition dont se soit occupé JJ. Proust s’est solfiée par uu déficit de 80,000 francs.
2. Rien n'est curieux comme l’attitude des journaux en cette circonstance, dans le