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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

Bref on apporte les toiles au Louvre, et on pense, pour la première fois, à demander lavis des conservateurs que jusquici on navait pas jugé à propos de consulter. Ils poussent des cris dhorreur. La Vierge au -puits, de Botticelli , est absolument apocryphe ; le Crivelli et le Van der tioës ont été peints par un mauvais élève de Trouitlebert. Ces prétendues merveilles sont indignes de figurer dans une galerie publique. Avouez que, si le baron Alphonse a sérieusement cru au Botticelli , cest une piètre recrue pour lAcadémie .

Depuis Turquet et Proust , rien de ce qui touche au Louvre ne se fait nettement, directement. En Alsace , un paysan ne peut vendre sans recourir à lintermédiaire dun Juif. Avec un budget de plus de trois milliards, lÉtat ne peut plus acheter simplement une œuvre de maître après lavis des hommes compétents ; il faut toujours quun Juif intervienne dedans pour truquer, troquer, tromper.

Quand les Juifs auront réalisé leur rêve dimposer comme directeur du Louvre un des leurs dont chacun prononce le nom, et qui serait déjà installé si Proust fût resté ministre des Beaux-Arts, iis déménageront le Musée en deux ans et substitueront des copies aux originaux sans que vous vous en aperceviez. Vous ny verrez que du feu, et toute la presse, les jour­naux catholiques en tète, déclareront que ce directeur est le plus grand des directeurs passés, présents et futurs.

Pour les Juifs, ces grosses machines comme la loterie des Arts Décoratifs sont dabord une affaire, une brillante affaire puisque, daprès M. Haëntjens, le billet quon vend un franc vaut trois sous.

La loterie est encore un moyen de propagande.

On connaît laventure de ce candidat qui avait trouvé ingénieux de placarder des affiches derrière le cabriolet de son concurrent, qui lui servait ainsi dinfatigable commis voyageur électoral. Cest un peu ce qui est arrivé aux honnêtes gens et aux chrétiens qui ont fondé la Société des Arts Décoratifs. Grâce à la complicité du gouvernement, qui a permis que tous les trafics se mêlent à une œuvre quil appelait patriotique, la loterie est devenue une espèce de tontine ; au mépris de la loi qui est formelle, on divise les lots par fragments imperceptibles, on promet des parts. Cest ainsi quon a pu lire dans tous les journaux lannonce suivante :

1. Les petites coupures vendues cinq centimes élevaient à cinq francs le prix d'un billet dont la valeur, on la vu, est de trois sous.