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LA FRANCE JUIVE
Bref on apporte les toiles au Louvre, et on pense, pour la première fois, à demander l’avis des conservateurs que jusqu’ici on n’avait pas jugé à propos de consulter. Ils poussent des cris d’horreur. La Vierge au -puits, de Botticelli , est absolument apocryphe ; le Crivelli et le Van der tioës ont été peints par un mauvais élève de Trouitlebert. Ces prétendues merveilles sont indignes de figurer dans une galerie publique. Avouez que, si le baron Alphonse a sérieusement cru au Botticelli , c’est une piètre recrue pour l’Académie .
Depuis Turquet et Proust , rien de ce qui touche au Louvre ne se fait nettement, directement. En Alsace , un paysan ne peut vendre sans recourir à l’intermédiaire d’un Juif. Avec un budget de plus de trois milliards, l’État ne peut plus acheter simplement une œuvre de maître après l’avis des hommes compétents ; il faut toujours qu’un Juif intervienne là dedans pour truquer, troquer, tromper.
Quand les Juifs auront réalisé leur rêve d’imposer comme directeur du Louvre un des leurs dont chacun prononce le nom, et qui serait déjà installé si Proust fût resté ministre des Beaux-Arts, iis déménageront le Musée en deux ans et substitueront des copies aux originaux sans que vous vous en aperceviez. Vous n’y verrez que du feu, et toute la presse, les journaux catholiques en tète, déclareront que ce directeur est le plus grand des directeurs passés, présents et futurs.
Pour les Juifs, ces grosses machines comme la loterie des Arts Décoratifs sont d’abord une affaire, une brillante affaire puisque, d’après M. Haëntjens, le billet qu’on vend un franc vaut trois sous.
La loterie est encore un moyen de propagande.
On connaît l’aventure de ce candidat qui avait trouvé ingénieux de placarder des affiches derrière le cabriolet de son concurrent, qui lui servait ainsi d’infatigable commis voyageur électoral. C’est un peu ce qui est arrivé aux honnêtes gens et aux chrétiens qui ont fondé la Société des Arts Décoratifs. Grâce à la complicité du gouvernement, qui a permis que tous les trafics se mêlent à une œuvre qu’il appelait patriotique, la loterie est devenue une espèce de tontine ; au mépris de la loi qui est formelle, on divise les lots par fragments imperceptibles ‘, on promet des parts. C’est ainsi qu’on a pu lire dans tous les journaux l’annonce suivante :
1. Les petites coupures vendues cinq centimes élevaient à cinq francs le prix d'un billet dont la valeur, on l’a vu, est de trois sous.