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Un cabotinage général semble s’être étendu du théâtre à la société. La société, pour mieux dire, est devenue un immense théâtre, où chacun s’efforce d’attirer l’attention sur lui en se mettant en vedette sur l’affiche en lettres gigantesques.
Le théâtre lui-même a pris une importance anormale, presque monstrueuse, qui s’explique par ce seul fait que la plupart des directeurs et des artistes en renom sont Juifs. Le métier de comédien devait tenter les Juifs : il rapporte beaucoup, en effet ; il satisfait une certaine vanité subalterne, et il ne demande aucune faculté géniale. Ils se sont rués sur cette carrière avec une véritable fureur.
Tous les théâtres de Paris sont aux mains des Juifs, soit par des directeurs comme Carvalho, Koning, Simon, Mayer, Maurice Bernhardt, soit par des commanditaires et des associés comme Godchau, longtemps chef de claque, ainsi que feu David Cerf, de l’Opéra; soit par des secrétaires comme les Mendel, les Derembourg, les Emile Abraham. Les auteurs à succès, les Halévy, les Millaud, les Hector Grémieux, les Decourcelles, les Dreyfus, les Blum, les Wolff, sont Juifs comme l’était Mortier, un Hollandais qui s’appelait Mortjer, et qui fut le créateur delà Soirée parisienne.
Juifs également les entrepreneurs de concerts, de tournées artistiques, les impressarii célèbres, les Judas Colonne, les Maurice Strakosch , les Bernard Ulmann, les Mayer de Londres . C’était un Juif encore que ce curieux personnage qui, sans être rien en apparence, faisait la loi dans le monde des théâtres, Chéri, de son vrai nom Joseph Abraham.
Le peu regrettable Vaucorbeil, dont la femme était juive, et qui avait pour beau-frère un Juif, M. David, s’associa à notre pastoral Myrtil Hecht, et peupla l’Académie de musique d’employés juifs. Le chef des chœurs s’appelle Cohen, le chef du chant Hector Salomon, le régisseur général est un Mayer, — encore un!
Grâce aux radicaux de la Chambre, nos malheureux paysans se saignent aux quatre veines pour qu’une bande de Juifs ait chaque année huit cent mille francs à se distribuer. A Vienne, à Berlin , à la Pergola de Florence , à la Scala de Milan , on monte quinze à vingt opéras chaque année: on en monte un à peine à l’Académie de musique; on se partage la subvention en famille, ou plutôt en tribu, et nos républicains trouvent cela excellent.
Il s’est produit là, d’ailleurs, ce qui se produit partout où les Juifs apparaissent; ils sèment le désordre et la ruine sur leur passage. L’Opéra qui, depuis l’abbé Périn (1671) et Lulli, avait toujours été à peu près, a cessé brusquement de marcher dès que les Juifs s’en sont mêlés. Il a été même question de louer la salle trois fois par semaine à un impressario