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LA FRANCE JUIVE
Sans pouvoir nier les faits de cet ordre, les Juifs ont toujours pré tendu qu’ils étaient des actes de férocité individuelle, et non l’accomplissement d’un précepte liturgique. Là encore, la science allemande, infiniment plus indépendante que la nôtre, les a convaincus de mensonge. Le docteur Justus, dans une brochure publiée à Paderbonn, Judens spiegel , écrit :
« Les livres théologiques des Juifs se partagent en deux catégories, à savoir Peschath et Kabala . A la première classe appartiennent le Talmud et le Schulchan. Or, d’après le Schulchan Arucb, ce n’est pas un péché si un Juif tue un Chrétien . (Loi 50 et 81.) Dans le Talmud publié à Amsterdam en 1646, il est ordonné aux Juifs d’exterminer les disciples du Nazaréen. (Sanhédrin Pireck X, Cheleck et Aboda, Sarah Pireck I.)
Quelques pages plus loin on lit :
« Il est étonnant que le sang des Klipoth, c’est-à-dire des filles non juives, soit cependant un sacrifice si agréable au Ciel. C’est au point que verser le sang d’une jeune fille non juive est un sacrifice aussi saint que celui des plus précieux parfums, en même temps qu’un moyen de se réconcilier avec Dieu et d’attirer ses bénédictions. »
La question, du reste, a été élucidée complètement dans un livre fort curieux : Réfutation de la religion des'Juif s et de leurs rites par démonstration dv vieux et du nouveau Testament. L’auteur est un Juif, né au siècle dernier, et de rabbin devenu moine.
Rien n’est plus singulier que la destinée de ce livre, même pour ceux qui connaissent avec quel soin les Israélites font disparaître tout ce qui peut éclairer l’opinion sur leur compte. Publié d’abord en 1803, en langue moldave, il fut traduit en grec moderne par Jean de Giorgio, et en arabe par les Orientaux, qui, victimes séculaires des Juifs, s’intéressent à la question sémitique beaucoup plus que nous ne le supposons. Réimprimé à maintes reprises en Roumanie , à Constantinople et dans plusieurs villes d’Orient, il a toujours disparu. Un habitant de Damiata écrivait à ce sujet : « On peut appeler riche d’un grand trésor celui qui en possède une copie, et très riche, qui en possède un exemplaire imprimé. La cause de ce fait est l’or juif qui a essayé de faire disparaître du monde le souvenir de cet ouvrage.»
Une nouvelle édition, imprimée en grec, a paru en 1834, à la typographie patriarcale . C’est d’après un exemplaire de cette édition, devenue elle-même
mort Le 21 décembre 1882 par le jury de Rzeszov. La cour supérieure de justice cassa le jugement pour vice de forme et renvoya les trois Juifs devant le tribunal de Cracovie , qui, le 10 octobre 1883, renouvela la triple condamnation à mort.