LA FRANCE JUIVE
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On comprend, en lisant cet ouvrage, le zèle que les Juifs mirent à en anéantir même la trace et les cris de fureur que poussèrent les Archive » israélites lors de sa réimpression, il y a trois ans ».
Le dessous de la vie du Moyen Age apparaît là de la plus saisissante façon. On se rend compte de mille points obscurs, du secret impénétrable dont les Juifs s’entouraient, de la défiance persistante dont ils étaient l’objet et qu’un nouveau crime venait ranimer au moment où elle commençait à s’effacer, de détails incompréhensibles de certains procès de sorcellerie. Une fois de plus s’évanouit la légende sotte qu’on veut nous faire accepter, l’éternelle mystification d’hommes très méchants habillés en Inquisiteurs persécutant un Juif qui est le modèle de toutes les vertus. Nous pénétrons dans l’antre de l’alchimiste se livrant à d’étranges mixtures, demandant du sang pour ses opérations à ceux qui s’adressent à lui sous prétexte de découvrir la pierre philosophale, Yanima mundi et, en réalité, pour accomplir un rite monstrueux, écho des abominables mystères d’Astoreth.
Ce qu’on adore dans le ghetto, ce n’est pas le dieu de Moïse , c’est l’affreux Moloch phénicien auquel il faut, comme victimes humaines, des enfants et des vierges.
L’existence de l'ancien Israël , d’ailleurs, fut-elle autre chose qu’une lutte perpétuelle entre le Molochisme et le Jehovisme? Moloch, dont le symbole est le taureau d’airain de Carthage, qu’on fait à certains jours rougir au feu et qu’on bourre de chair humaine, est la divinité sémitique par excellence. C’est vers lui et vers Baal , dont le symbole est un âne, que les Juifs sont sans cesse attirés par l’attraction de la race. C’est lui que Ma- nassé et les autres rois prévaricateurs installent dans le Temple profané ; c’est à lui qu’on offre d’effroyables sacrifices sur les hauts lieux. C’est contre lui que les Prophètes s’élèvent sans se lasser avec une énergie dans l’indignation, une violence dans le langage qui retentissent encore à travers les siècles. Ils bravent la mort pour combattre l’idolâtrie, ils annoncent les châtiments prochains; ils vont, dans leur zèle intrépide, renverser les faux dieux, les images impudiques et barbares. Il n’est pas une page de la Bible qui ne témoigne de ces efforts pour défendre l’idée du vrai Dieu contre les superstitions corruptrices des peuples voisins.
Le Pentateuque , lui-même, met en garde les H ébreux contre l’nabitude de boire du sang chaud soit à la chasse, soit devant l’autel :
1. Le livre avait paru avec la permission de l’autorité ecclésiastique ; les Archives israélites eurent l'audace de prétendre qu’il avait été désavoué par le Moniteur de Rome , organe du Vatican ; le Moniteur affirma qu’il n’avait rien désavoué du tout, bien au contraire, et les Archives durent se rétracter.