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LA FRANCE JUIVE
Simon, il est tout fier d’être en scène. On dit : « C’est Dreyfus , vous savez bien, Dreyfus, l’homme de paille de Wilson pour les jolies négociations que vous connaissez, Dreyfus , l’agent de la Compagnie du Gaz. » Dreyfus est heureux, il sourit : la névrose vaniteuse de cette race, née pour le cabotinage, s’épanouit en liberté.
Ces faits, d’ailleurs, mettent bien en relief ce qu’on pourait appeler le goujatisme constitutionnel du Juif. Un chrétien serait incapable d’une manifestation de ce genre ’. Prenez un grand seigneur, un paysan, un ouvrier de souche vraiment française, vous retrouverez chez tous, dans des conditions diverses, cette distinction de sentiments, ce don inné de la sociabilité qui caractérise l’Aryen, cette préoccupation de se faire respecter, mais de ne pas choquer son prochain. Rien de semblable chez le Juif : dès qu’il le peut, il s’étale, il attire l’attention sur lui, il gêne les autres.
Ce qu’il convient d’observer encore, c’est l’importance que prennent ces scrupules dès qu’il s’agit du Juif 1 2 . La Cour de cassation en délibère; on change la loi qui déplaît. « Attenter à la liberté de conscience, monsieur, y songez-vous? » Je me suis toujours demandé en quoi pouvait bien être la liberté de conscience du Juif, qui est l’objet de tant de sollicitude. Est-elle donc en émeraude sans tache, en diamant? Ce qui est certain, c’est qu’elle est d’une autre espèce que la nôtre. Les catholiques, les religieux ont subi des atteintes autrement cruelles à leur conscience, ils n’ont jamais pu seulement arriver à un tribunal, on les a arrêtés en route et la Cour de cassation n’a jamais statué sur leur cas. Ce sont des goym, encore une fois, des êtres un peu au-dessus du chien en ce sens qu’ils paient plus d’impôt que lui.
1. En Prusse ceepndant, où l’on est moins endurant que nous, on refuse de prêter serment devant les magistrats juifs. C’est un prédicateur de grand mérite et de haute vertu, M. Hapke, qui a pris cette initiative.
A Esseg, dans le Comtat d’Agram, un courageux citoyen, nommé Bartholovicz, suivit cet exemple au mois de juillet 1883. Frappé d’une amende de 100 florins, il alla en appel ; l’arrêt fut cassé, et il fut décidé que le serment aurait lieu devant un juge catholique.
Si les Français agissaient de même, les Moyse et les Dreyfus renonceraient vite à leurs fantaisies.
2. Tout officier suspect de cléricalisme est impitoyablement dénoncé par lesjournaux juifs, tandis que le ministre de la guerre veille avec soin, grâce à l'intervention de l’Alliance israêlile, à ce que des congés soient accordés au moment des fêtes juives aux soldats de cette religion qui se trouvent sous les drapeaux. Voilà ce qu’on appelle l’égalité.
M. Baudry d’Asson a eu l’idée de relever la moyenne des traitements des pasteurs des