LA FRANCE JUIVE
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déformer l’âme française, en donnant à notre jeunesse une éducation contraire au génie national :
Dans ce débat, dit-il fort bien, ce n’est pas une simple question de pédagogie qui s'agite, ce n’est pas seulement l’éternelle querelle littéraire des anciens et des modernes qui s’est allumée : ce qui est en cause, c’est le clair génie français qu’on est en train d’obscurcir; c’est toute une génération, déjà triste, élevée dans la douleur et les larmes, au bruit de la défaite, sans ouverture sur le ciel qu’on lui a pris et sur la gloire qui n’est plus; ce sont nos enfants qu’on excède et qu’on déprime; c’est notre pays abattu, mutilé, qu’on voudrait, tout frémissant encore, courber sous le joug de méthodes et d’une culture étrangères. Voilà le grand, le vrai danger des nouveaux programmes. A tous leurs autres défauts ils ajoutent celui d’être antipathiques à notre race; ils ne sont pas nés en terre gauloise, en terre sainte, ils ont été conçus là-bas. ils nous sont venus de l’Est, avec l’invasion ; ils l’ont complétée, et ils la continuent.
Partout, vous retrouvez le Juif essayant de détruire directement ou indirectement notre religion. Le divorce est d’institution juive : le Juif Naquet fait passer le divorce dans nos lois. Nos belles cérémonies funèbres irritent le Juif : c’est un ingénieur du nom de Salomon qui se met à la tête d’une société pour la crémation qu’il voudrait rendre obligatoire.
C’est un Juif, Camille Sée, qui organise les lycées de jeunes filles, de façon à en exclure tout enseignement religieux.
Des Français , même peu zélés dans leur foi, disent à cet homme: « Voyons, vous allez donner à ces jeunes filles une culture raffinée, une éducation bien supérieure à leur position dans le monde, leur apprendre la musique, les arts d’agrément, vous savez combien on a de la peine à vivre en courant le cachet. Placées entre le déshonneur et la pauvreté qui leur semblera plus rude qu’à des natures moins cultivées, ces enfants d’employés, de vieux soldats, de bourgeois auront bien des tentations. Pourquoi ne pas leur mettre au cœur une de ces croyances qui soutiennent dans la vie, un idéal qui éluve, qui console, qui empêche les défaillances ? »
L’autre sourit de cet air impertinent et fat qui a fini par dégoûter jusqu’aux électeurs de Saint-Denis . Après boire, il avoue sa pensée secrète. A ces banquiers, à ces enrichis d'hier, à ces Juifs frottés de civilisation, ne faut-il pas des compagnes de la main gauche qui puissent les distraire, des Klipoth (filles non juives), qui soient en état de bercer ces hypocondres, comme David apaisait avec sa harpe la démence de Saül ?
Chair à impôt, chair à plaisir, chair à canon, n'est-ce pas la destinée du chrétien, de sa fille, de ses sœurs? Voilà pourquoi on peut hardiment écrire Ecole de filles sur le fronton de ces lycées, d’où sortiront tant d’infor-