LA PERSÉCUTION JUIVE §45
dû quitter la magistrature, et, après avoir exercé divers métiers, il était en dernier lieu courtier en chevaux ; c’est là qu’on l’alla chercher pour en faire un commissaire de police. Poursuivi par le remords, il se croyait en butte aux attaques de malfaiteurs invisibles, et avait prétendu qu’un individu, resté inconnu, avait déposé une bombe dans son appartement ; quelques heures avant sa mort, il envoya à la préfecture une dépêche qui portait ces
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La police enlève les affiches et le drapeau du Saint-Sépulcre.
mots : « Mazas en débris; Louise Michel et les Capucins ont fait sauter Paris . »
A. Margarot, le maire deNîmes, un des trente-trois membres du Suprême Conseil, qui, allié aux Protestants, avait montré une véritable frénésie dans tous les actes de persécution religieuse, se suicida au mois d’avril 1885, à la suite de vilaines affaires a’argent.
Il y aurait des choses très intéressantes à dire sur le châtiment des crocheteurs. Presque tous ceux qui ont été mêlés à ces scènes finissent dans des catastrophes.
Le serrurier de Lille , qui avait consenti, au refus de tous ses camarades, à prêter son aide au préfet, fabrique une machine infernale et se tue ensuite.