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le vote est régulier. Le Sénat romain des derniers temps n’offre guère de spectacle plus abject *.
Grâce aux deux sémites Millaud et Naquet , le tour était joué : les magistrats chrétiens furent remplacés par des Juifs comme les Beer, les Alphan- derry, les Eliacin Naquet, les Léon, les Bloch, les Katz, les Pontremols, les Rosenfeld, des Anspach, les Sommer, les Dalmbert, les Durand, etc., etc.
Figurez-vous un Chrétien arrivant devant un de ces Juifs! Quelle satisfaction cet homme éprouvera à pouvoir appliquer son code à lui ! Quel sourire mauvais illuminera son visage, lorsqu’il pourra ruiner un malheureux goy, en pratiquant les préceptes donnés par rabbi Ismaël dans le Talmud au traité Baba-Kamina, chapitre Ha Gozel (le voleur) :
« Si un Chrétien et un Israélite viennent devant toi pour un différend, si tu peux faire que l’Israélite ait gain de cause suivant la loi juive, fais- le, et dis au Chrétien : Telle est notre législation; ou bien, suivant la loi du Chrétien, fais gagner l’Israélite et dis au Chrétien : Telle est votre législation. Si, au contraire, tu ne peux pas faire gagner l’Israélite d’une manière ou d’une autre, on emploiera contre le Chrétien des astuces et des fraudes*. »
1. Ce fut le Juif Millaud, on le sait, qui enleva le vote en votant pour le Juif Naquet qui, n’ayant pas encore donné sa démission de député, ne pouvait valablement prendre part à un vote au Sénat . Millaud espérait, grâce à ce tour de Scapin, être nommé d'emblée premier président à la cour de Lyon à la place de l’intègre président Millevoye ; mais au dernier moment, Martin-Feuillée lui-même sentit son cœur défaillir et recula devant un pareil choix.
Notez que l’indélicatesse de ce Juif qui dépose un vote frauduleux dans une question aussi importante n’est blâmée par aucun des hommes de son parti. L'incorruptible Brisson lui-même n'a pas l’air de trouver cela mauvais. Quoi de plus instructif que ce passage du procès-verbal au moment oü le président de la Chambre annonce la démission de Naquet :
M. Jolibois. — C’est aujourd'hui seulement, si vous acceptez la démission de M. Naquet , que M. Naquet aura cessé d’être député ; je tiens donc à constater qu'il y a un prétendu sénateur qui a voté au Sénat , n’ayant pas le droit de le faire. (Applaudissements à droite, — Bruit.)
M. le Président. — Dans tous les cas, la Chambre — et le président ne peut parler que de ce qui se passe à la Chambre — est saisie régulièrement de la démission de M. Naquet .
Ce dans tous les cas n'est-il pas fabuleux?
La République, d’ailleurs, a introduit dans les mœurs parlementaires les habitudes des tapis-francs. On vole les bulletins, on fait des faux, on contrefait les écritures, sans que le président, que ce soit Brisson, Floquet ou Le Royer songe, à intervenir. M. Laguerre, dans la séance du 29 décembre 1885, qualifie « d'escroquerie » le vote de M. Franconie ; M. Raoul Duval déclare que certains votes constituent « des faux en écriture publique passibles de la cour d'assises ; » le comte de l'Aigle constate que la Chambre est « une caverne de brigands. » Pauvre France I
2. La Revue des Éludes juives qui reproduit ces citations du Talmud reconnaît elle- même que la traduction de ces fragments de la Ghemara de Babylone « est exacte, précise, très scientifique, et le sens du passage en général bien saisi. »
L’abbé Chabauty dit à ce sujet que maintenant que la magistrature est devenue juive ,
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