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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

nos

JVsjKTo en Jésus: sur la terre,

Je n'ai pas rougi de sa loi :

Au dernier jour, devant son Père.

Il ne rougira pas de moi.

Unis au Christ, participant à ses soullrunces pour participer plus tard a sa gloire, vous serez plus directement aussi, au point de vue humain, en communion avec làme de vos pères.

Mes lecteurs, jen suis convaincu, ne sont point dupes des Pharisiens rouges qui sapitoient sur les auto-da-fés en louant les misérables qui, eu septembre égorgeaient par milliers, au nom de l'humanité et du pro­grès, des prisonniers, des vieillards, des malades, des fous, qui faisaient monter sur des échafauds ruisselant de sang des enfants, des jeunes filles de quinze ans, des femmes de quatre-vingt-dix ans, des infirmes qui no savaient même pas ce dont on les accusait.

Malgré tout, il est difficile de se soustraire totalement à linfluence de ce quon entend du matin au soir, à limpression de latmosphère intel­lectuelle factice créée parla presse juive, et les meilieurssubissent parfois, malgré eux, ce que nous avons appelé déjà : les préjugés du modernisme.

Eclairé par le présent travail, qu'il pourra compléter par ses observa­tions personnelles, chacun se rendra mieux compte désormais de la réalité des choses.

Non, les hommes qui ont fait si grandes la France et lEspagne du passé nont été ni des scélérats ni des imbéciles; les mesures quils ont prises nont pas été des fantaisies de tyrans en délire, mais elles ont cor­respondu à des nécessités évidentes, il des périls qui se manifestaient aux yeux de tous. Le chrétien n'a pas voulu qu'on jetât, comme aujourd'hui, le Christ aux gémonies; l'Aryen na pas voulu subir loppression du Sémite, être condamné à travailler pour lenrichir. Une race, c'est-à-dire une réunion dindividus pensant de même, un ensemble représentant un certain nombre do sentiments, de croyances, d'aspirations, d'aptitudes, de traditions, sest défendue contre une race qui représentait des senti­ments, des croyances, des aspirations, des aptitudes, des traditions absolu­ment contraires...

(Sans doute une telle démonstration semble n'avoir plus guère qu'un intérêt doctrinal devant le résultat accompli. Lexamen de ces questions assurera, du moins je le souhaite, le croyant dans sa foi en lui montrant que tout se tient dans cet ordre et que lamour de la Patrie et lamour de Dieu ne font qu'un. L'histoire vraie détruira certaines objections élevees contre l'Eglise par les créateurs de lhistoire fausse, elle dissipera certains