Druckschrift 
La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
Entstehung
Seite
15
Einzelbild herunterladen

LE JUIF

15

deur passagère, mais rien, dans ces établissements éphémères, ne ressemble à ces civilisations fécondes et durables de la Grèce et de Rome, à ladmirable société chrétienne du moyen âge.

La race aryenne ou indo-européenne possède seule la notion de la jus­tice, le sentiment de la liberté, la conception du beau.

Les civilisations sémitiques, si éclatantes quelles paraissent, dit très bien M. Gellion-Danglar 1 , ne sont que de vaines images, des parodies plus ou moins grossières, des décors de carton peint que certaines gens ont la complaisance de prendre pour des œuvres de marbre ou de bronze. Dans ces sociétés artificielles le caprice et le bon plaisir sont tout et sont seulement couverts du nom prostitué de la justice qui nest rien. Le bizarre, le monstrueux y tiennent la place du beau, et la profusion a banni de lert le goût et la décence. Le Sémite nest point fait pour la civilisation et pour létat sédentaire. Au désert, sous la tente, il a sa beauté, sa gran­deur propre ; il suit sa voie ; il forme harmonie avec le reste de lhumanité. Ailleurs, il est déplacé, toutes ses qualités disparaissent : ses vices res­sortent. Le Sémite, homme de proie dans les sables de l'Arabie, héroïque dans un certain sens, devient un vil intrigant dans la société.

Dès les premiers jours de lhistoire, nous voyons lAryen en lutte avec le Sémite. Ilion était une ville toute sémitique et le duel entre deux races explique le retentissement particulier queut la guerre de Troie 2 .

Le conflit se perpétua à travers les âges, et presque toujours cest le Sémite qui a été le provocateur avant dêtre le vaincu.

Le rêve du Sémite, en effet, sa pensée fixe a été constamment de réduire lAryen en servage, de le mettre à la glèbe. Il a essayé darriver à ce but par la guerre, et Littré 3 a montré, avec sa lucidité habituelle, le caractère de ces grandes poussées qui faillirent donner aux Sémites lhégémonie du monde.Annibal,qui campa sous les murs de Rome, fut bien près deréussir. Abdérame, qui, maître de lEspagne, arriva jusquà Poitiers, put espérer que lEurope allait être à lui. Les ruines de Carthage, les ossements de

1. Les Sémites et le Sémitisme.

2. Les Sémites à Ilion ou la Vérité sur la guerre de Troie, par Louis Benlœw.

Pâris était un de ces forbans sémitiques qui rôdaient sans cesse autour des rivages de la Grèce. Non content davoir enlevé Hélène, ce quaprès tout aurait pu faire un Aryen dans lentraînement de la passion, il avait enlevé aussi la caisse aux bijoux. Hérodote nous le montre forcé par une tempête daborder en Égypte et dénoncé au Pharaon comme coupable non seulement davoir déshonoré lhôte qui lavait accueilli, mais encore de lui avoir dérobé ses trésors. Le Pharaon ne voulut pas violer envers le Sémite les lois de lhospitalité quil avait si peu respectées lui-même et lui ordonna seulement de sortir immédiatement de ses États.

Le Sémite Halévy na pas montré tout cela dans la Belle Hélène.

3. Comment, dans deux situations historiques, les Sémites entrèrent en compétition avec les Aryens pour lhégémonie du monde, et comment ils y faillirent.