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LA FRANCE JUIVE
La moralité elle-même, dit-il, fut toujours entendue par cette race d’une manière iort différente delà nôtre. Le Sémite ne connaît guère de devoirs qu’envers lui-même. Poursuivre sa vengeance, revendiquer ce qu’il croit être son droit, est à ses yeux une sorte d’obligation. Au contraire, lui demander de tenir sa parole, de rendre la justice d'une manière désintéressée, c’est lui demander une chose impossible. Rien ne tient donc dans ces âmes passionnées contre le sentiment indompté du moi. La religion d’ailleurs est, pour le Sémite , une sorte de devoir spécial qui n’a qu’un lien fort éloigné avec la morale de tous les jours.
Ailleurs il ajoute encore :
L’esprit des peuples sémitiques manque en général d’étendue et de délicatesse. L’intérêt n’est jamais banni de leur morale. La femme idéale, dont le livre des Proverbes, XVI, 100 et suivants, nous trace le portrait, est une femme économe, intéressée, profitable à son mari, mais d’une moralité fort peu élevée. Le plus saint homme chez les Juifs et chez les Musulmans ne se fait pas faute de commettre des crimes atroces pour en arriver à ses fins. La poésie sémitique nous offre à peine une page qui ait un charme de sentimentalité. Quand l’amour s’y exprime, c’est sous la forme d’une volupté lascive et brûlante, comme dans le Cantique des Cantiques , ou sous la forme d’une courtoisie de harem comme dans les Moultakar b
Tout ceci, il est vrai, est écrit avant les succès inouis du sémitisme dans ces dernières années. Rien n’est curieux à étudier comme la façon dont cet homme, si bien doué au point de vue artistique, si bas au point de vue du caractère, se met à plat ventre devant ces triomphants.
Il reconnaît, enl862, dans sondiscours d’ouverture du cours d’hébreu au collège de France , que les Juifs forment partout une race à part. Dans sa conférence au cercle Saint-Simon, en 1883, il affirme contre toute évidence que le Judaïsme est non une race, mais simplement une religion.
Il faut ajouter que si les Juifs ont quelque intérêt à l’heure présente à faire soutenir publiquement par Renan cette thèse, qui est absolument fausse, ils déclarent le contraire entre eux delà façon la plus précise et la plus formelle. Rien de moins équivoque que ce passage des Archives 1 2 .
« Israël est une nationalité. » Nous sommes nés Juifs « natu. », parce que nous sommes nés Juifs. L’enfant issu de parents israélites est Israélite .
1. Consulter à ce sujet le Moloehisme juif, ouvrage posthume de Gustave Tridon , l'ancien membre de la Commune, qui, malgré ses erreurs et ses blasphèmes, contient quelques points de vue exacts. Gustave Tridon est le seul parmi les révolutionnaires qui ait osé attaquer les Sémites, qu’il appelle « l’ombre dans le tableau delà civilisation, le mauvais génie de la terre». « Tous leurs cadeaux, dit-il, sont des pestes. Combattre l’esprit et les idées sémitiques est la tâche de la race indo-aryenne. » Il est bon de remarquer qu’il n’a pas publié ce livre de son vivant.
2. Archives israélites, année 1864.