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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

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gent commîi un chapeau de femme à un singe. Il nest pas dabject tri- poteur ou de marchand de chaînes de sûreté appartenant de près ou de loin à Israël, qui ne soit au moins chevalier de la Légion dhonneur 1 . Mais sarrête la condescendance; dés quun de nos usages les choque, il faut quil disparaisse 2 3 .

Le droit du Juif à opprimer les autres fait partie de sa religion, il est pour lui un article de foi, il est annoncé à chaque ligne dans la Bible et dans le Talmud.

Tu gouverneras, disent les Psaaroesde David (Ps. u), tu gouverneras les autres peuples que tu soumettras avec une verge de fer, tu les briseras comme le potier fait un vase.

Il consumera peu à peu les nations devant vous par parties, dit le Deu­téronome, car vous ne pourriez les exterminer toutes ensemble, de peur que les bêtes de la terre ne se multiplient trop.

Il vous livrera leurs rois entre vos mains. Vous détruirez jusquà leur nom. Rien ne pourra vous résister.

Centre le chrétien, le gentil, le goy (au singulier goy, au pluriel goym), tous les moyens sont bons.

Le Talmud contient, sous ce rapport, des assertions que nos députés, si chatouilleux en théologie, se garderaient bien de porter à la tribune sous peine de se voir fermer au nez les guichets des banques juives ils émargent.

On peut et on doit tuer le meilleur des goym.

Largent des goym est dévolu au Juif; donc il est permis de les voler et de les tromper 8 .

Lévolution sociale du Sémite elle-même est absolument différente de

1. L'avidité des Juifs pour les croix na d'égale que leur insolence vis-à-vis des gouver­nements qui les leur ont accordées. En 1863, les Archives Israélites s'apitoient sur le cha­grin quéprouvaient les Israélites à porter des décorations comme Isabelle la Catholique, Saint-Nicolas de Russie, les saints Maurice et Lazare, et demandaient « quon rendit le nom de ces décorations plus laïque ».

2. Loppression du Juif, la nuance, je crois, est bonne à signaler, nest pas la maîtrise en quelque sorte inconsciente de lêtre supérieur, cest loppression de linférieur qui simpose à lélite par je ne sais quelle obstination grossière, quel mépris tenace et sourd de la liberté d'autrui, quel vouloir persévérant dans les détails les plus minuscules. Quest-ce qui na pas subi un jour ou lautre cette tyrannie den-bas qui ressemble un peu à lentêtement de la cuisinière qui, si le maître est faible, finit par lui faire manger tout ce qu'il ne peut pas souffrir?

Les Goncourt ont merveilleusement dépeint cet envahissement graduel du Juif dans Manette Salomon, lon voit un grand artiste qufarrive peu à peu à être annihilé, réduit à rien, foulé aux pieds par une drôlesse israélite qui s'est introduite dans son atelier, comme les Juifs se sont introduits en France par la pitié.

3. Citations du Talmud reproduites par la Revue des Etudes juives.