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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

est en ruines comme ce château abandonné ; le monde nouveau sagite à quelques pas de vous dans cette cité juive dou sortiront, jusquà lheure dune renaissance chrétienne, les millionnaires adulés par une société ser­vile, les artistes acclamés sur la foi de réclames par la foule imbécile et badaude.

Il ne faut point juger, en effet, du mérite artistique ou littéraire des Juifs par tout ce quils impriment aujourdhui. Ils diraient volontiers de tous leurs savants ce quils disent du rabbin Eliezer dans la Bibliothèque rabbinique de Bartolocci : « Quand le firmament serait de vélin et quand leau de la mer se changerait en encre, elle ne suffirait pas à écrire tout ce quil sait. » Des chefs-dœuvre chrétiens sont laissés dans lombre; on bat la grosse caisse, au contraire, pour tout ce qui porte la marque juive; on dé­cerne lépithète dhonneur, lépithète chover, au moindre plumitif ou au plus affreux barbouilleur qui appartient de près ou de loin à la confrérie.

La vérité est que le Juif est incapable de dépasser un degré très peu élevé. Les Sémites nont aucun homme de génie de la taille de Dante, de Shakespeare, de Bossuet, de Victor Hugo, de Raphaël, de Michel-Ange, de Newton, et on ne comprendrait pas quils en eussent *. Lhomme de génie, presque toujours méconnu et persécuté, est un être supérieur qui donne quelque chose à lhumanité; or, lessence même du Juif est de ne rien donner. Rien détonnant à ce quils sen tiennent à un talent découlement facile. Leur Corneille, cest Adolphe dEnnery, et leur Raphaël, cest Worms.

En art, ils nont créé aucune figure originale, puissante ou touchante, aucune œuvre maîtresse ; ils nadmettent que ce qui se vend, ils font le

1. Quel plus frappant exemple de cette impuissance créatrice du Sémite que cette Car­thage qui, après avoir été un moment la maltresse du monde, na pas laissé une œuvre dartî Quand les Sémites, tout-puissants à lheure actuelle, les Rothschild, les Camondo, les Stern, souverains de la Tunisie, grâce à Gambetta, se sont décidés à sacrifier quelques sous sur leur bénéfice pour interroger les ruines de Carthage, ils nont trouvé que quelques objets insignifiants, tandis que la plu» humble bourgade de la Grèce nous livre chaque jour de nouveaux trésors. Il y avait plus d'art dans la fabrique d'un potier habitant un hameau de la Béotie, Tanagra, que dans Carthage tout entier.

Comme nous le montrent MM. Georges Perrot et Charles Chipiez, dans leur Histoire de lart dans lantiquité, les Phéniciens régnèrent pendant des siècles sur la Méditerranée, sans inspirer aux peuples avec lesquels ils étaient sans cesse en rapport d'autres sentiments que la défiance et 1 effroi pour leur âpreté au gain, pour leur perfidie, pour leurs méfaits. « On savait que, par ruse ou par force, ils prenaient ce quon ne leur vendait pas, quil* faisaient le commerce des esclaves et que tous les moyens leurs étaient bons pour semparer, par force ou par ruse, dune belle fille ou dun enfant. On ne pouvait se passer deux, et on les craignait, on les détestait. On les appelait no).uitaÎ7taXo\, les hommes « très fins », « ceux-'qui savaient tromper », c«iaTT]Xi'a eîSovèç, « ceux qui exploitaient, qui dévoraient », Tpwxvod, « et qui faisaient une foule de maux aux hommes ».