LE JUIF DANS L’HISTOIRE DE FRANCE
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Pierre le Vénérable, abbé de Gluny, qui, soixante ans avant la Croisade, avait été envoyé par le Souverain Pontife auprès des Albigeois avec les seules armes de la persuasion pour les convertir, fait allusion à des faits qui semblent d'hier ou d’aujourd’hui: « J’ai vu, écrivait-il aux évêques d’Embrun, de Die et de Gap, par un crime inouï chez les chrétiens, profaner les églises, renverser les autels, brûleries croix, fouetter les prêtres, emprisonner les moines, les contraindre à prendre des femmes par les menaces et les tourments. » Parlant ensuite à ces hérétiques eux-mêmes, il leur dit : « Après avoir fait un grand bûcher de croix entassées, vous y avez mis le feu, vous y avez fait cuire de la viande et en avez mangé le Vendredi Saint, après avoir invité publiquement le peuple à en manger. »
Ce sont, à peu près, on le voit, les scènes de Montceau-les-Mines qui d’après les journaux républicains eux-mêmes, avaient été organisées pai le Juif autrichien Hendlé, préfet de Saône-et-Loire. Lâche comme ses pareils, Hendlé passa tranquillement ensuite dans la Seine-Inférieure en laissant les pauvres ouvriers, qui avaient été ses instruments inconscients, aux prises avec les tribunaux. *
C’est par les écoles sur lesquelles l’abbé Douais a publié quelques pages excellentes dans son livre : Les Albigeois, que les Juifs étaient arrivés à ce résultat. C’est par le même moyen qu’ils poursuivent le même but maintenant; seulement, plus habiles qu’autrefois, ils ont réussi à faire payer par les chrétiens les écoles où l’on apprend aux enfants à haïr le Christ.
Contre le Sémitisme que toute la chrétienté sentait menaçant, Mont- fort, l’homme du Nord, l’Aryen au cœur intrépide et droit, marcha, combattit, fut vainqueur.
Ce Sémite, qui apparaissait ainsi comme un danger partout et qui ne se mêlait à la vie sociale que pour la dissoudre et la corrompre, il fallait à tout prix permettre à tous de le reconnaître ; il fallait savoir à qui l’on avait affaire, n’être plus dupe du masque mensonger que prend le Juif; il était nécessaire de garantir la collectivité.
La décision prise en 1215 par le concile de Latran fut la conséquence de la guerre des Albigeois qui venait d’être terminée par la défaite de Raymond V à Muret (1213). L’obligation imposée aux Juifs de mettre sur leur poitrine une petite pièce d’étoffe jaune n’était pas une humiliation pour eux, c’était une mesure de préservation commandée, non par les préjugés religieux, — jamais on n’y avait pensé auparavant, — mais par l’impérieuse nécessité de préserver les autres. Si vous obligiez . main-