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LAKKANCEJUIVE
Bagliostr ■ cependant no fut pas dans ces épisodes scandaleux un simple escroc, ni même un thaumaturge vulgaire; il fut une manière de prophète. Le Juif, en eii’et, et c’est un fait que j'ai remarqué maintes fois, aime il annoncer par des paraboles et des ligures le mal qu’il prépare. Dans le plus secret des agents, il y a toujours le nabi.
Joseph Balsamo remplit ce rôle d’avertisseur, et, afin quelle n’en ignorât, vint déclarer à la reine qu’elle appartenait à la Fatalité et que rien ne pouvait la sauver. (ïambetta qui, sans compter une origine commune, se rapproche beaucoup de Balsamo, —dans des conditions et des milieux
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Le duc d'Orléans reçu dans la Eranc-Maçonnerie (Page 223). (Collection des estampes à la lîitdiotlièque Nationale).
différents bien entendu, — employait volontiersles mêmes procédés que lui; ilfaisait volontiers le coup de Incarafe ; il esbroufail les gens, les déconcertait en leur annonçant d’avance des majorités, en prédisant l’avenir. 11 est évident que, s'il fût tombé sur un vrai Français d’autrefois, sur un brave et loyal soldat ayant du bon sens et du poil, on aurait fusillé notre nabi dans un coin, sans que personne y trouvât à redire. I.a force de la politique juive est précisément de tabler sur ce fait, qu'on peut tout se permettre envers les Français, attendu que l’homme de hou sens et de poil qui ferait manquer le coup ne se rencontrera plus jamais.