LA FRANCE JUIVE
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de gens plus l'orts qui les menaient, ne so doutaient guère qu’en les conviant à rebâtir le temple de Salomon, qui ne les intéressait aucunement, on les invitait à servir d’instruments à la démolition de ce noble édifice de la vieille France, qui pendant tant de siècles les avait abrités tous : noblesse, tiers état et peuple. Un les eut fort étonnés si on leur avait annoncé qu'avant moins de cent ans révolus les plus beaux châteaux du pays appartiendraient à des Juifs....
Quand se seront produites les catastrophes qui nous menacent, il sera très instructif de rapprocher de cette liste de grands seigneurs qui ont fait la Révolution la liste des membres du centre droit et du centre gauche qui ont fait la République juive. Les personnalités sont moins brillantes sans doute, mais il y a là force gens honnêtes dans le sens mondain du mot, des propriétaires, des manufacturiers, des Casimir Périer quelconques beaucoup plus coupables certainement que le Juif qui crache sur le Christ et le chasse de l’école par haine de race.
Quelles réflexions se feront ces hommes lorsqu'ils seront non seulement condamnés eux-mêmes, mais qu’ils verront, comme les victimes de la Terreur, leurs femmes, leurs filles, vouées à une mort allrcuse, et qu’ils se diront : « C’est notre œuvre! » Voilà ce qu'il serait intéressant de savoir; voilà un spectacle piquant pour un artiste et un penseur. J'ai deux ou trois amis dans les partis avancés auxquels j'ai été agréable littérairement, qui m’ont toujours promis de me laisser voir cela avant de me fusiller; mais tiendront-ils leur parole? Seront-ils en état de la tenir?
Le duc d’Orléans, le chef de la Maçonnerie française, qui conspirait ouvertement contre son cousin, n'avait point l’excuse de l’ignorance; il était intimement lié avec les Juifs et savait que c’étaient eux qui dirigeaient la Maçonnerie. Le comte de Cleicher, dans son livre intitulé : Faits remarquables, raconte que, lors de son voyage en Angleterre, le duc d'Urléans avait reçu du rabbin Falk-Scheck une bague-talisman, un Kainaoth qui devait lui assurer le trône; cette bague 1 , quoique la prophétie ne se soit pas réalisée pour Philippe-Égalité, parait avoir été comme le gage de l’engouement incompréhensible que tous les d'Orléans, à part le fils aîné de Louis-Philippe, ont toujours eu pour les Juifs.
1. S’il faut en croire l’auteur du Judaïsme en. France, cette bague, que Phihppe-Egahtc portait encore au moment de monter à l’échafaud, aurait été remise par lui à une Juive, Juliette Goudchaux, qui la fit passer au duc de Chartres. Louis-Philippe garda ce bijou jusqu’à sa mort, et le transmit au moment d’expirer au comte de Paris. L'anneau se trouvant trop grand pour lui, on l’envoya à Paris à un bijoutiçr juif nommé Jacques, à la vitrine duquel il aurait été quelque temps exposé.