aperçoit dans les bas-reliefs ninivites précédés de grands Argyraspides el enfonçant dan^ la poitrine des vaincus
I.» rou* «ni dents d'acier dn char icailW d’or
Napoléon, tous les rois ont été dissipés devant toi, leur sagesse s’est évanouie et ils ont chancelé comme un homme ivre. Au jour d’Austerlitz tu as brisé toute la force de deux Empereurs, la mort marchait devant toi, et tu traçais à sa fureur le chemin qu’elle devait suivre, sans s’en écarter. Les générations passées que la mort a dévorées, que l’enfer a englouties, ont dit au bruit de tes exploits: Parmi les guerriers, p^rmi les braves, jamais aucun ne lui a ressemblé. Dieu l’a choisi pour gouverner les peuples; lui seul a fait autant de grandes choses que tous les héros des siècles passés.
En invitant les Israélites à se conformer aux lois-du pays, en leur demandant « de faire tout ce qui dépendrait d’eux pour acquérir l’estime et la bienveillance de leurs concitoyens, » le Sanhédrin n’avait pu modi- tier ce tempérament juif sur lequel rien n’a prise, ni les mauvais procédés, ni les bons.
La lutte contre le Sémitisme, qui passa è peu près inaperçue au milieu d’iin si grand nombre d’événements prodigieux accumulés on quelques années, n’en tient pas moins une place considérable dans le régne de Napoléon.
Par un phénomène qui fera le perpétuel etonnement de l’histoire, le petit sous-lieutenant d’artillerie avait fait place soudain àunchefd’em> pire ayant non pas seulementle sens de l’autorité totale, absolue, mais les traditions mêmes des monarques d’antique dynastie. Ce parvenu, on est forcé de l’avouer, est le dernier souverain qui ait réellement gouverné la France.
Celui-lé certes, pas plus qvie Bismarck, ne ressemble à ces rois mystiques que les fantaisistes historiens de l’école juive nous montrent poussés à la persécution par le zèle des moines. Il était exclusivement frappé du péril que faisait courir au pays cette infiltration incessante dans l’organisme social d’un élément de décomposition et de trouble.
Tous les hommes éminents de l’époque reconnaissaient d’ailleurs que la Constituante avait agi dans cette question, comme dans beaucoup d’autres, avec la précipitation et la légèreté qu’elle apporta en tout.
On eût pu faire sans doute quelque chose pour le Juif, s’inspirer, par exemple, de cette sagesse romaine qui distinguait entre le Citoyen romain les Labini Juniores et les Servi publiai populi romani auxquels on laissait la disposition de leurs biens, auxquels on permettait même d’étaler un luxe