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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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aperçoit dans les bas-reliefs ninivites précédés de grands Argyraspides el enfonçant dan^ la poitrine des vaincus

I.» rou* «ni dents d'acier dn char icailW dor

Napoléon, tous les rois ont été dissipés devant toi, leur sagesse sest évanouie et ils ont chancelé comme un homme ivre. Au jour dAusterlitz tu as brisé toute la force de deux Empereurs, la mort marchait devant toi, et tu traçais à sa fureur le chemin quelle devait suivre, sans sen écarter. Les générations passées que la mort a dévorées, que lenfer a englouties, ont dit au bruit de tes exploits: Parmi les guerriers, p^rmi les braves, jamais aucun ne lui a ressemblé. Dieu la choisi pour gouverner les peuples; lui seul a fait autant de grandes choses que tous les héros des siècles passés.

En invitant les Israélites à se conformer aux lois-du pays, en leur demandant « de faire tout ce qui dépendrait deux pour acquérir lestime et la bienveillance de leurs concitoyens, » le Sanhédrin navait pu modi- tier ce tempérament juif sur lequel rien na prise, ni les mauvais procédés, ni les bons.

La lutte contre le Sémitisme, qui passa è peu près inaperçue au milieu diin si grand nombre dévénements prodigieux accumulés on quelques années, nen tient pas moins une place considérable dans le régne de Napoléon.

Par un phénomène qui fera le perpétuel etonnement de lhistoire, le petit sous-lieutenant dartillerie avait fait place soudain àunchefdem> pire ayant non pas seulementle sens de lautorité totale, absolue, mais les traditions mêmes des monarques dantique dynastie. Ce parvenu, on est forcé de lavouer, est le dernier souverain qui ait réellement gouverné la France.

Celui- certes, pas plus qvie Bismarck, ne ressemble à ces rois mys­tiques que les fantaisistes historiens de lécole juive nous montrent pous­sés à la persécution par le zèle des moines. Il était exclusivement frappé du péril que faisait courir au pays cette infiltration incessante dans lorga­nisme social dun élément de décomposition et de trouble.

Tous les hommes éminents de lépoque reconnaissaient dailleurs que la Constituante avait agi dans cette question, comme dans beaucoup dautres, avec la précipitation et la légèreté quelle apporta en tout.

On eût pu faire sans doute quelque chose pour le Juif, sinspirer, par exemple, de cette sagesse romaine qui distinguait entre le Citoyen romain les Labini Juniores et les Servi publiai populi romani auxquels on laissait la disposition de leurs biens, auxquels on permettait même détaler un luxe