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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

IV

LA RESTAURATION KT LA MONAHCHIK DK JUILLET

Le compte de liquidation. Lavènement des Rothschild. La Restauration reste étrangère à tout sentiment de justice et de prévoyance. Les banquiers français conspirent contre eux-mêmes.La famille dOrléans et lamour de largent. Rothschild est le vrai ministre de Louis-Philippe. Le chef-dœuvre de Toussenel : Les Juifs rois de l'époque. Le Saint-Simonisme. La philosophie financière. Les frères Pereire. La mort dun bottier. Les dernières protestations de lesprit aryen contre linvasion sémitique. Le théâtre et la littérature. Les Chrélienneries de Petrus Borel. Le mépris du duc d'Orléans pour les Juifs.

En 1790, le Juif arrive; sous la première République et sous le premier Empire, il entre, il rôde, il cherche sa place; sous la Restauration et la Monarchie de Juillet,'il sassied dans le salon; sous le second Empire, il se couche dans le lit des autres; sous la troisième République, il commence à chasser les Français de chez eux ou les force à travailler pour lui. En 1890, si, comme je veux lespérer quand même, il y a encore chez nous assez de force cachée pour nous arracher à la mort, il sera revenu à son point de départ et aura restitué en bloc tout ce quil avait pris en détail à des gens trop hospitaliers et trop confiants.

En 1815, tous les discours superbes prononcés depuis 89, tout le sang versé sur les échafauds et sur les champs de bataille, les belles morts des hommes politiques, des héros, des héroïnes, des Girondins, des Monta­gnards, des Vendéens, le courage des soldats de Sambre-et-Meuse, des chouans, des grognards, des hussards de Lutzoff, des milices écossaises, des Vergniaud, des Saint-Just, des Charette, des Gatheiineau, des Stofilet, des Lannes, des Davout, des Bessière, des Charlotte Corday, des M me Roland, les capitales de lEurope prises tour à tour, les charges irrésistibles de ca­valerie que menaient, léclair aux yeux, les Murat, les Lassalle, les Mont- brun, les Nansouty, les Blucher, les Ziëtheu, les Platow; Valmy, les Pyra­mides, Marengo, Austerlitz, Waterloo, le génie de Napoléon, la rouerie de Talieyrand, la ténacité de Wellington tout cela aboutissait à un compte de liquidation. Ce formidable mouvement humain venait finir dans la Judengasse de Francfort. Lhomme du moment était un Juif servile et rampant encore, qui disait : « y afi're moyen » ou « y affre bas moyen. »