I.E JUIF DANS L’HISTOIRE DE FRANCE
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vain d’entrer dans le dernier carré, Rothschild, qui guettait à Bruxelles, fut informé immédiatement de la défaite par les Juifs qui suivaient l’armée pour achever les blessés et dépouiller les cadavres. S’il arrivait le premier en Angleterre avec la nouvelle, il gagnait vingt millions : il courut à Ostende, mais une tempête effroyable semblait rendre la traversée impossible. Perplexe un moment devant ces vagues qui déferlaient avec fureur, le banquier donna quand môme l’ordre du départ : «N’aie pas peur, aurait-il pu dire au capitaine, tu portes plus que la barque antique, tu portes l’infortune de César et la fortune de Rothschild. »
Bonaparte était mort, écrit Michelet; du siècle de fer était né le siècle d’argent par les emprunts qu’on lit pour la guerre môme en pleine paix et pour toute chose. Un Juif intelligent Olinde Rodrigues, au nom de Saint- Simon, écrivit l’Évangile de cette nouvelle religion.
Les Juifs, qui jusque-là étaient en République, se constituèrent en double royauté. Les Juifs allemands, plus tard ceux du Midi, créèrent deux réservoirs où se versèrent les capitaux.
Tandis que les premiers faisaient les fonds pour les armées de la Sainte-Alliance, les seconds se donnèrent au second Bonaparte.
Michelet semble indiquer un antagonisme ou du moins une rivalité. En réalité, la paix avait été signée sur les ruines de la France entre les Juifs des deux rites; toujours d’accord malgré les oscillations apparentes de la Bourse, ils allaient monopoliser l’argent de l’univers. Peuples et Rois n’étaient plus que des marionnettes dont les Juifs tenaient les fils. Les nations s’étaient battues jusque-là pour la patrie, la gloire, le drapeau; elles ne se battront plus désormais que pour enrichir Israël, avec la permission d’Israël, et pour la seule satisfaction d’Israël...