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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

cherche vainement à se dissimuler sous le masque d'une philanthropie hypocrite.

Sa devise est : Chacun pour soi.

Les mots de patrie, de religion, de fox nont pas de sens pour ces hommes qui ont un écu à la place du cœur.

Une patrie, les marchands nen ont pas !

Ubi aurnm, ibi patria. La féodalité industrielle se personnifie dans le Juif cosmopolite.

Une religion à la hollandaise foule aux pieds le Christ et lui crache à la face pour acquérir le droit de trafiquer avec le Japonais!

Nul mieux que Toussenel na signalé la conquête de tous les États chrétiens par le Juif:

Le Juif , écrit-il, a frappé tous les États dune nouvelle hypothèque et dune hypothèque que ces Etats ne rembourseront jamais avec leurs reve­nus. LEurope est inféodée à la domination dIsraël ; cette domination uni­verselle que tant de conquérants ont rêvée, les Juifs lont entre leurs mains. Le Dieu de Juda a tenu parole aux Prophètes et donné la victoire aux fils des Machabées. Jérusalem a imposé le tribut à tous les Etats; le produit le plus clair du travail de tous les travailleurs passe dans la bourse des Juifs sous le nom ilintérêts de la dette nationale.

Si les Juifs allemands représentés par Rothschild avaient si vite réussi à accaparer la majeure partie de la fortune publique, il convient de recon­naître quils avaient été puissamment aidés par les Juifs portugais.

Lécole Saint-Simonienne qui se recruta en grande partie parmi les Juifs, sans exclure cependant les Chrétiens dorigine, fut certes une des plus intéressantes tentatives de lesprit humain.

Le Saint-Simonisme fut un essai du Juif pour sortir de sa prison, qui nétait plus quun ghetto moral, pour devenir ce quHenri Heine appelait un Juif libéré. Sans se rallier au christianisme, le Juif tournait la difficulté en fondant une religion nouvelle.

Sans doute, encore, la jouissance matérielle, la satisfaction de la vie présente, lamour du bien-être, le culte de largent étaient les éléments dominants; mais une velléité dorganisation sociale apparaissait néan­moins. On ouvrait aux gens de grandes visions sur lavenir; sans aucune exclusion, je le répète, on conviait tous les fils de la famille humaine à des festins magnifiques; on faisait miroiter devant eux des perspectives de terre promise. Une part même était réservée à ces nobles sentiments de lâme, à ces principes de respect, de foi, de fraternité sans lequels lhomme tombe au rang de l'animal.

Artistes, penseurs, écrivains, hommes à projets, les Saint-Simoniens