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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

Un homme a vendu une femme qui sétait confiée à lui : il sappelait Simon Deuf-', et il était Juif.

Un homme, devant les Prussiens, a donné le signal pour renverser sur un lit do fumier le monument de nos vieilles gloires : il sappelait Simon Mayer, et il était Juif h

Cette trinité sublime, Dieu , la Femme, le Génie, cette triple forme de l'idéal, la Divinité, la Beauté , la Gloire, de tout cela le Juif a fait de largent...

Avant de livrer Paris aux Juifs de la haute volée, la basse Juiverie profita de loccasion pour assouvir un peu sa rancune séculaire. Quand un vénérable prêtre, en cheveux blancs, demanda à Dacosta quel crime il avait commis pour qu'on larrêtât, le Juif répondit par un mot typique latl'ec- tafion de l'argot de Paris cache mal la haine qui vient en droite ligne de Jérusalem : « Il y a dix-huit cents ans que vous nous la faites ! »

Gaston Dacosta excita particulièrement contre les prêtres Rigault, ga­min féroce, sans doute, qui fut comme une manière de petit Néron ivre de toute-puissance, mais qui avait de bons moments et qui aurait fait infini­ment moins de mal sans lacolyte qui le poussait 1 2 3 .

Quand on se rendit au greffe de Mazas, Gaston Dacosta, qui était aux côtés de Rigault, sans doute pour lempêcher de faiblir, dressa la liste des otages ; sur le dossier de lun deux, il avait écrit davance : « Conservez cette canaille pour le peloton dexécution 3 ! »

1. Par un rapprochement singulier, ce fut encore un Juif qui joua le principal rôle dans cette scandaleuse cérémonie de l'installation de Cazot comme président de la Cour de cassa­tion qui a déshonoré à jamais notre grande magistrature.

On croyait jusquau dernier moment que nul président de Chambre ne consentirait à recevoir l'administrateur dune compagnie financière aujourdhui en faillite, lhomme taré dont la nomination était un soufflet sur la joue de chaque magistrat.

Quand, le mercredi 25 avril 1883, on entendit Hedarrides inviter Cazot à prendre pos­session de son siège, une huée séleva, soudaine, irrésistible, unanime: « Huissiers, faites faire silence! » sécria Cazot exaspéré. Ce fut tout, et cette scène si courte était restée pré­sente à la mémoire de tous ceux qui en ont été témoins indignés.

2. Ce fut à Raoul Rigault que beaucoup decclésiastiques durent de pouvoir quitter Paris , et cela, dans des circonstances bien singulières, et dont je puis garantir lexactitude. Un capitaine de la Commune, Lalanne, obsédé toujours par cette idée de voir des souterrains partout, avait été faire une perquisition chez les Augustines de la rue de la Santé. Il ne trouva pas de souterrains naturellement, mais fut frappé par laccueil qu'il reçut de la Supérieure qui était une femme dune haute intelligence; il parla d'elle à Raoul Rigault . Le délégué à la Police fit attcder la voiture de Pietri, et vint causer plusieurs fois avec ia reli­gieuse. « Je devine ce que vous nosez pas me demander, disait-il en sen allant, des laissez- passer pour vos calotins... en voilà... » La personne qui ma donné ces détails était absolu­ment convaincue que lorsque Raoul Rigault fut surpris, rue Gay-Lussac, c'est vers le cou­vent des Augustines quil se dirigeait.

3. Le Juif hongrois, Léon Franckel, à Buda-Pesth, et membre de la Commune, était un descendant du célèbre Abarbanel ou Abravanel, ministre des finances dIsabelle la Catho-