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LA FRANCE JUIVE
Un homme a vendu une femme qui s’était confiée à lui : il s’appelait Simon Deuf-', et il était Juif.
Un homme, devant les Prussiens, a donné le signal pour renverser sur un lit do fumier le monument de nos vieilles gloires : il s’appelait Simon Mayer, et il était Juif h
Cette trinité sublime, Dieu , la Femme, le Génie, cette triple forme de l'idéal, la Divinité, la Beauté , la Gloire, de tout cela le Juif a fait de l’argent...
Avant de livrer Paris aux Juifs de la haute volée, la basse Juiverie profita de l’occasion pour assouvir un peu sa rancune séculaire. Quand un vénérable prêtre, en cheveux blancs, demanda à Dacosta quel crime il avait commis pour qu'on l’arrêtât, le Juif répondit par un mot typique où l’atl'ec- tafion de l'argot de Paris cache mal la haine qui vient en droite ligne de Jérusalem : « Il y a dix-huit cents ans que vous nous la faites ! »
Gaston Dacosta excita particulièrement contre les prêtres Rigault, gamin féroce, sans doute, qui fut comme une manière de petit Néron ivre de toute-puissance, mais qui avait de bons moments et qui aurait fait infiniment moins de mal sans l’acolyte qui le poussait 1 2 3 .
Quand on se rendit au greffe de Mazas, Gaston Dacosta, qui était aux côtés de Rigault, sans doute pour l’empêcher de faiblir, dressa la liste des otages ; sur le dossier de l’un d’eux, il avait écrit d’avance : « Conservez cette canaille pour le peloton d’exécution 3 ! »
1. Par un rapprochement singulier, ce fut encore un Juif qui joua le principal rôle dans cette scandaleuse cérémonie de l'installation de Cazot comme président de la Cour de cassation qui a déshonoré à jamais notre grande magistrature.
On croyait jusqu’au dernier moment que nul président de Chambre ne consentirait à recevoir l'administrateur d’une compagnie financière aujourd’hui en faillite, l’homme taré dont la nomination était un soufflet sur la joue de chaque magistrat.
Quand, le mercredi 25 avril 1883, on entendit Hedarrides inviter Cazot à prendre possession de son siège, une huée s’éleva, soudaine, irrésistible, unanime: « Huissiers, faites faire silence! » s’écria Cazot exaspéré. Ce fut tout, et cette scène si courte était restée présente à la mémoire de tous ceux qui en ont été témoins indignés.
2. Ce fut à Raoul Rigault que beaucoup d’ecclésiastiques durent de pouvoir quitter Paris , et cela, dans des circonstances bien singulières, et dont je puis garantir l’exactitude. Un capitaine de la Commune, Lalanne, obsédé toujours par cette idée de voir des souterrains partout, avait été faire une perquisition chez les Augustines de la rue de la Santé. Il ne trouva pas de souterrains naturellement, mais fut frappé par l’accueil qu'il reçut de la Supérieure qui était une femme d’une haute intelligence; il parla d'elle à Raoul Rigault . Le délégué à la Police fit attcder la voiture de Pietri, et vint causer plusieurs fois avec ia religieuse. « Je devine ce que vous n’osez pas me demander, disait-il en s’en allant, des laissez- passer pour vos calotins... en voilà... » La personne qui m’a donné ces détails était absolument convaincue que lorsque Raoul Rigault fut surpris, rue Gay-Lussac, c'est vers le couvent des Augustines qu’il se dirigeait.
3. Le Juif hongrois, Léon Franckel, né à Buda-Pesth, et membre de la Commune, était un descendant du célèbre Abarbanel ou Abravanel, ministre des finances d’Isabelle la Catho-