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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LE JUIF DANS LHISTOIRE DE FRANCE

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mirent aux nouveaux venus de se débarrasser rapidement de tout ce qui, dans le petit commerce ou la moyenne industrie, était encore de tempé­rament français , avait gardé le bon sens et le jugement fin de leurs ancêtres. Ils se faufilèrent dans tous les comités et bientôt en eurent éloigné tout ce qui les gênait ; ils embrigadèrent leurs ouvriers et les accoutu­mèrent à recevoir servilement un mot dordre. Ils parvinrent ainsi à faire élire dans cette ville, qui se prétendait patriote, des Badois comme Spuller et des Franefortois comme Leven.

Dès 1873, les Juifs avaient pris ouvertement la direction du mouvement républicain à Paris et forcé à les suivre la plupart des négociants qui voyaient clairement quon allait à la ruine, mais qui nosaient résister, dans la crainte que le crédit ne leur filt coupé par les banques israélites. Dans la pétition adressée àM. Feray dEssonnes par les représentants du commerce parisien, pour le féliciter davoir fait acte dadhésion à la Répu­ blique , figurent 45 Juifs parmi 160 signataires.

Nous trouvons tous ceux qui, au début, ont contribué à donner à la République une apparence rassurante, au point de vue des intérêts : les Beaucaire , les Brunswig, les Cahen, Francfort et Elie, Godchaux, Hirsch, Heymann, Lantz, Lazard , Lyon , Oppenheimer, Rheims, Simon frère et Guesdon, Schwaab, Schwob, Trêves, Wimpfen . On remarquera combien de noms, parmi ceux-, trahissent une origine allemande. Rien que ceci aurait donner léveil à la population parisienne et lui montrer étaient ses véritables intérêts.

Selon leur habitude, les Juifs cherchèrent un faux Messie et leurent vite trouvé dans Gambetta. Nous peindrons, au chapitre consacré au per­sonnage, le groupe daffranchis qui se forma autour de lui et le monde spécial dont il fut le porte-parole, ou plutôt le docile instrument.

Mac-Mahon ne les gêna pas beaucoup. Fidèles à leur inexplicable en­gouement pour les demi-étrangers, les conservateurs, au lieu de sadresser à un brave général, de souche bien française, à Canrobert ou à Ducrot, qui aurait risqué sa vie et aurait gagné la bataille, mirent leur confiance dans ce soldat fourbe qui, lui aussi, « ne parlait jamais et mentait toujours. »

Quoique le type fût affreusement mâtiné chez lui, Mac-Mahon , petit- fils dIrlandais, peut être considéré comme un représentant de la race cel­tique au pouvoir.

« Le Grec, a écrit Paul de Saint-Victor , fut lenfant de génie de la famille aryenne. » On peut dire du Celte quil a été lenfant terrible de cette famille.