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LA FRANCE JUIVE
L’attitude prise par Waddington, au congrès, ne souleva même que de timides protestations.
La conduite à suivi'e était tout indiquée, et le premier Français venu, intelligent et patriote, l’aurait suivie d’instinct.
La Russie , par l’antagonisme latent qui existe entre elle et l'Allemagne , est sinon notre alliée naturelle, du moins la seule nation sur laquelle nous puissions compter. Le czar Alexandre nous avait rendu un signalé service en 1873, en s’opposant à un retour offensif de l’Allemagne sur nous. Que pouvaient nous faire les conditions du traité de San Stéfano favorables à la Russie '! 1
On vit cependant cet étrange spectacle d’un ministre des Affaires étrangères, nominalement français , épousant, avec un zèle éperdu, les intérêts de l’Angleterre, la poussant à prendre Chypre , souriant quand elle annonçait d’avance l’intention de nous chasser de l’Egypte et de s’en emparer.
Pour la France , Waddington ne réclamait qu’une chose... l'émancipation des Juifs de Roumanie .
Pour la Roumanie comme pour l’Allemagne , nous renvoyons à noire prochain volume, l'Europe juive, et nous ne prenons de la question que ce qu’elle a de commun avec la France .
Quels que soient les mensonges de la presse juive , chacun, d’ailleurs, est un peu au courant de la situation de cet infortuné pays.
Braves, artistes, hospitaliers, les Roumains , qui descendent des anciens Colons de Trajan , aiment à rappeler que leur nom même constate leur étroite parenté avec les lils de l’ancienne Home.
Ce 11 e fut que sous Aurélien , en effet, que Rome fut contrainte d'abandonner la Dacie aux Barbares et à la Dacie des montagnes substitua, de l’autre côté du Danube , la Dacie du rivage : Dacia ripensis.
Nous 11 e dirons pas aussi facilement que l'Empereur, écrit éloquemment à ce sujet M. Victor Duruy , un adieu définitif à celte vaillante population romaine de la Dacie Trajane. Digue de son origine et de celui qui lui avait donné ses premières cités, elle a joué dans les Carpathes le rôle de Pélage et de ses compagnons dans les Asturies , bravant du haut de cette forteresse inexpugnable toutes les invasions, regagnant pied à pied, tandis qu’elles s’écoulaient vers le Sud ou l’Ouest, le terrain perdu, et reconstituant après seize siècles de combats, une Italie nouvelle, Tzarea roume- nesca, dont les peuples de race latine saluent l’avènement au rang des nations libres.
Ee type italien a pris chez les Roumains une sorte de grâce orientale à la fois mâle et poétique, ils aiment à chanter le soir, à la clarté des étoiles.