370
de Niort . Le banquier juif Bleichrœder, malgré toute sa bonne volonté, participe à ces ridicules pourparlers qui échouent misérablement.
Les Juifs avaient Waddington à l’extérieur; à l’interieur ils eurent Léon Say . Léon Say qui passe, à tort ou à raison, pour le frère d Alphonse de Rothschild , est l’homme du roi des Juifs; il s’honore de porter sa livrée; il vient chaque matin, comme un commis fidèle, prendre le mot d’ordre chez lui; il ne fait rien que pour lui, par lui, avec lui. En l’imposant à la République , les Rothschild n'avaient pas seulement la satisfaction d’être absolument les maîtres du marché financier; ils goûtaient la joie orgueilleuse de voir un de leurs employés gouverner en sous-ordre cette France qu’ils ne daignaient pas gouverner eux-mêmes.
Le vrai maître de la Juiverie en France , en effet, celui dans lequel Israël et la Franc-Maçonnerie mettaient leur plus cher espoir, c’était Gambetta.
En échange du pouvoir, les Juifs demandaient à Gambetta quatre choses :
1° Des affaires à brasser;
2° La persécution religieuse, l’enlèvement des classes de ce Christ qui les offusquait, la fermeture de ces écoles d’où tant d’hommes illustres étaient sortis et où l’on apprenait aux enfants à devenir de bons chrétiens et de bons Français ;
3° Une loi de sûreté générale qui permît, au moment opportun, de compléter l’œuvre de la Commune, et sous prétexte de récidivistes, de vagabonds, de souteneurs, de chasser beaucoup de Français de la terre natale, afin d’installer à leur place tous les Juifs de Russie , d’Allemagne , de Rou manie qui éprouveraient le besoin de changer de pays;
4° Enfin ils demandaient la guerre.
Les affaires, Gambetta en organisa tant qu on en voulut. Il fit le coup de Bône à Guelma, le coup de la faussse conversion avec l’aide de Léon Say ; il décida le rachat des chemins de fer d’intérêt local, par l’État, qui fut si fructueux.
C’était la répétition purement et simplement de ce qui s’était fait en Allemagne . Le centre avait réussi, il est vrai, à empêcher le rachat de toutes les lignes au compte de l’Empire, mais le prince de Bismarck avait fait racheter, pour le compte de la Prusse, un certain nombre de lignes, et les Juifs, sur une opération de douze cents millions, avaient réalisé au moins cinq cents millions de bénéfice. Ils avaient agi comme on devait plus tard agir en France ; prévenus d’avance, ils avaient fait tomber les actions, les