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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

de graisse, elles nont plus quune passion, voir saugmenter le pesant collier de sequins qui entoure leur cou bouffi.

Ce fut avec une de ces Juives , lÉlias Mussali, que le Roustan décida quil fallait faire tuer un certain nombre de nos pauvres petits soldats qui ne demandaient quà vivre, à achever leur temps, puis à retourner au pays, à entonner de nouveau à la moisson ou aux vendanges les chants joyeux qui avaient bercé leur enfance.

Est-il besoin de raconter toutes ces hontes? Elles ont été étalées une à une devant le jury lors du procès intenté à l 'Intransigeant. LeMarneffe tuni­sien recevant pour prix de ses complaisances envers l'amant de sa femme la croix de commandeur de la Légion dhonneur ; le beau-frère, condamné jadis a vingt ans de bagne, se contentant de la croix dofficier et ayant le droit de dire à nos vieux légionnaires : « Je suis des vôtres; » les impudents mensonges de Ferry déclarant jusquau dernier moment quil sagissait uniquement de réprimer des Kroumirs qui nont jamais existé, les millions dépensés en labsence des Chambres, les malversations, les concussions, les infamies de toute nature... Vous connaissez tout cela.

On a publié le traité que Léon Renault était allé proposer cyniquement au Bey au nom de quelques Juifs français.

Le Bey répond honnêtement : « Nous avons cent millions en tout dor et dargent dans la Régence, vous me proposez démettre pour cinq ou six cent millions dactions : ou vous dépouillerez mes sujets en leur donnant du papier en échange de leur métal, ou vous volerez les Français auxquels je nai aucune raison den vouloir. »

Soit! tu le prends comme cela, réplique Léon Renault, on va te déclarer la guerre!

La France, je le sais, est une grande et puissante nation; elle fait parfois la guerre pour un coup déventail, mais elle ne la fait pas pour un coup dagio. Ce serait imiter les Juifs de ma capitale qui se disputent pour quelques piastres.

Cest ce qui te trompe. Les Juifs si méprisés chez toi sont les maîtres chez nous, et puisque tu ne veux pas les enrichir aux dépens de ton peuple, tu vas avoir de mes nouvelles.

Tout cela, encore une fois, a été dit, prouvé, démontré jusquà lévidence, en dépit des précautions prises par le Juif Weil Picard pour acheter le dossier Bhockos.

Si douze jurés français déclaraient sur lhonneur quils croient ces faits vrais, je serais le premier à demander que M. Roustan sassît sur le banc des prévenus.