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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LE J U1 I f DANS L'HISTOIRE DE FRANCE

11 !

N.

Jusquau xiv° siècle, comme le reconnaît M. Albert Kohn, les Juifs sont 800,000 en France, ils ne rendent aucun service, et, à force dintrigues et dusures, obligent les propriétaires du sol à les chasser. A partir de cette époque, la prospérité de la France prend un développement magnifique. Ils rentrent derrière la Franc-Maçonnerie, en 1790, et deviennent les maîtres absolus dun pays quils ont détaché peu à peu, avec une astuce prodigieuse, de toutes les traditions qui faisaient sa grandeur et sa force.

Le côté frappant de cette situation, cest limpuissance absolue du Juif à faire quoi que ce soit dun pouvoir quil a conquis avec une incontestable habileté sur des êtres faciles à tromper par des mots. Avec le Sémite, tout part de la Bourse, tout revient à la Bourse, toute action se résume en une spéculation.

« Fondez des sociétés financières ! » Telle est la première maxime poli­tique du Juif. « Crucifiez de nouveau le Christ! Persécutez ceux qui ladorent! » Telle est la seconde maxime.

Il est clair quune telle conception, appliquée à un grand État chrétien, ne peut aboutir quà la situation on nous sommes, à ce chaos que le Talmud (traité Hagguiyah) appelle le Tohou-va-bohou .

Notre malheureux pays aurait-il une chance déchapper à cet effondre­ment?

Oui, sans doute, si les opprimés sentendaient pour réagir contre le Juif qui est leur ennemi commun *.

1. On naccusera certes pas Sébastien Mercier dètre un représentant des idées rétro­grades. Dès le Directoire, cependant, cet écrivain à lesprit si curieux, aux aperçus parfois si justes, avait prévu que le Sémitisme deviendrait un danger pour lEurope qui serait obligée de soutenir une lutte acharnée pour se défendre. Le chapitre consacré aux Juifs, dans Y An deux mille quatre cent quarante , Rêve s'il en fût jamais, a le caractère dune véritable prophétie :

« Les politiques sensés, écrit Mercier, navaient pas su prévoir les suites fâcheuses que pouvait avoir lexplosion soudaine dun peuple nombreux et inflexible dans ses opinions, dont les idées, contrastant fortement avec celles des autres peuples, devenaient cruelles et fanatiques de leur loi et des promesses pompeuses qui remontaient à lorigine du monde, car la terre leur appartenait et les autres peuples nétaient à leurs yeux que des usurpateurs.

'i Les Juifs, se regardant comme un peuple antérieur aux chrétiens et créé pour les subjuguer, se réunirent sous un chef auquel ils attribuèrent soudain tout le merveilleux fait pour ébranler les imaginations et les disposer aux révolutions les plus grandes et les plus extraordinaires.

« Il composait alors, en Europe, une multitude éparse qui pouvait monter à douze millions dindividus, et les Juifs répandus dans lOrient, en Afrique, en Chine, et même dans les parties intérieures de lAmérique accourant ou envoyant des secours, la première invasion fut violente. Il fallut réparer linvigilance politique des siècles précédents et nous eûmes besoin de sagesse, de constançe et de fermeté pour décomposer ce fanatisme ardent, pour apaiser cette fermentation dangereuse, et réduire les Juifs comme ci-devant à gagner leur vie dans une tranquillité absolue.

« Ils avaient travaillé dans tous le3 siècles et dans tous les instants avec la soif delà