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LA FRANCE JUIVE
Les causes, gui empêcheront peut-être cette opération de salut public qui replacerait la France, pour deux ou trois cents ans, dans des conditions d’existence normale, sont de plus d’un genre.
Il faut constater, tout d’abord, qu’en même temps qu’une diminution de force physique, il y a en France une diminution de force intellectuelle, un affaiblissement évident des facultés, comme un commencement de ramollissement du cerveau commun aux classes élevées.
Les ouvriers, habitués à l’atmosphère factice des romans qu’on leur raconte, victimes des mots, accoutumés à ne penser que par leurs journaux, sont de plus en plus incapables de voir la réalité, de saisir les rapports des idées entre elles, d’avoir une vue d’ensemble.
Le Juif, en outre, est fort habile; pour détruire l’ancienne société qui le repoussait, il s’est placé lui-même à la tête de l’action démocratique. Les Karl Marx, Les Lassale, les principaux Nihilistes, tous les chefs, de la Révolution cosmopolite sont Juifs. De cette façon, le Juif imprime au mouvement la direction qu’il veut. (On le vit bien sous la Commune où l’on n’a pas touché à une seule propriété juive.)
Si un orateur, dans une réunion publique, indiquait la solution que je viens d’exposer, et qui est excellente, un Juif détournerait de suite l’attention, qui se porterait intempestivement sur M. de Rothschild, en racontant qu'il a rencontré un Capucin qui marchait pieds nus et qui avait l’air défait de quelqu’un qui jeûne. Marcher pieds nus! Jeûner! Quel crime! s'écrierait ce pauvre peuple, sans rélléchir que cela ne te gène en rien, et qu'il ne sera pas plus riche lorsqu’il aura empêché ce Capucin de marcher pieds nus et de jeûner.
Quelque chagrin que l’on puisse avoir de la décadence mentale de ce peuple, qui se laisse ainsi berner par ceux qui s’enrichissent A ses dépens, il faut tenir compte de ce fait que l’union, qui a toujours été la force de la Juiverie, la sert merveilleusement dans cette circonstance. Les Juifs d’en bas sont appuyés par ceux d’en haut, et les Juifs d’en haut sont garantis contre la Révolution, puisque ce sont les leurs qui conduissent les insurrections.
Il faut ajouter que les membres des classes élevées n’ont guère une vision plus nette de la situation que les prolétaires. Chez eux, le chrétien
Chambre du mois de décembre 1884, qui a placé sous un régime fiscal exceptionnel les biens des congrégations; ils ont déclaré que ce n’était là qu'un acheminement vers la confiscation ; ils admettent donc qu’il suffit d'être le plus fort pour ne pas respecter le principe de la propriété. Dans ces conditions, le système que je propose n'a rien qui puisse choquer les idées reçues; il a l’avantage d'être plus équitable et plus profitable pour la masse.