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LA FRANCE JUIVE
Point de sentiment de rivalité, un concours entier, spontané sans réserve ■ la différence de nationalité n’existe pas ; il n'y avait dans notre réunion que des Juifs venant secourir des infortunes juives... Ai-je besoin de vous rappeler que nous étions en Allemagne , dans ce grand pays de savoir et d’intelligence où les esprits, en apparence calmes et froids, se passionnent si noblement pour les idées du Peau et du Bien, que nous étions à Berlin , dans ce grand foyer de science, que les triomphes sur les champs de bataille viennent de grandir avec tant d’éclat, et que dans notre réunion étincelaient les grandes lumières de l’intelligence! ( Applaudissements. )
Cette réunion eut l’importance historique du fameux couvent de Willemsbad où furent résolues la mort de Louis XVI et celle du roi de Suède . Ce fut là qu’on décida l’écrasement de la France qui devait rapporter tant de milliards à la Finance Israélite, et, en désorganisant pour longtemps notre cher pays, permettre aux Juifs d’envahir toutes les situations importantes et d’en chasser tous les Français .
On devine, en effet, de quel poids pèse dans le plateau de la balance le concours de ces hommes de toutes les nationalités étroitement unis entre eux, obéissant docilement à un mot d’ordre. Gambetta rêva sans doute un moment d’avoir à son tour dans la main ce levier qui se déplace selon l’intérêt du moment; mais l’Allemagne , avec sa forte organisation, son personnel d’officiers sévèrement fermé aux Juifs, son patriotisme clairvoyant et solide, est autrement difficile à entamer que cette France qui choisit pour la gouverner le premier étranger venu.
Les romans publiés sur la Compagnie de Jésus donnent un peu l’idée de ce qu’est en réalité VAlliance Israélite unioerselle. Ce qui n’est pas vrai pour les Jésuites l’est pour elle. Les Juifs, eux-mêmes, ont été frappés de ce rapprochement, en déclarant bien entendu, avec leur modestie habituelle, que tout l’avantage de la comparaison était pour eux, et qu’ils ne voulaient que notre bien, ce qui est assez exact après tout, puisqu'ils passent leur vie à nous le prendre.
Je me rappelle en ce moment, disait un de leurs orateurs dans cette assemblée générale du 3 février 1870, où l’on lit un si chaleureux éloge de l’Allemagne , une conversation que j’ai eue naguère avec un coreligionnaire qui avait assisté la veille à une séance de Y Alliance. Je lui demandai son opinion sur notre Alliance et voici ce qu’il m’a répondu :
En assistant hier à votre séance, j’ai pensé au Juif-Errant , d’Eugène Sue , à cette scène où Rodin dépouillant sa correspondance trouve des lettres venant des quatre coins du monde.
La comparaison entre ces deux sociétés est juste quant à l’extension et à l’étendue de nos rapports avec le monde, mais elle s’arrête là. Ah 1 quelle