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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

Point de sentiment de rivalité, un concours entier, spontané sans réserve la différence de nationalité nexiste pas ; il n'y avait dans notre réunion que des Juifs venant secourir des infortunes juives... Ai-je besoin de vous rappeler que nous étions en Allemagne , dans ce grand pays de savoir et dintelligence les esprits, en apparence calmes et froids, se passionnent si noblement pour les idées du Peau et du Bien, que nous étions à Berlin , dans ce grand foyer de science, que les triomphes sur les champs de bataille viennent de grandir avec tant déclat, et que dans notre réunion étincelaient les grandes lumières de lintelligence! ( Applaudis­sements. )

Cette réunion eut limportance historique du fameux couvent de Willemsbad furent résolues la mort de Louis XVI et celle du roi de Suède . Ce fut quon décida lécrasement de la France qui devait rap­porter tant de milliards à la Finance Israélite, et, en désorganisant pour longtemps notre cher pays, permettre aux Juifs denvahir toutes les situa­tions importantes et den chasser tous les Français .

On devine, en effet, de quel poids pèse dans le plateau de la balance le concours de ces hommes de toutes les nationalités étroitement unis entre eux, obéissant docilement à un mot dordre. Gambetta rêva sans doute un moment davoir à son tour dans la main ce levier qui se déplace selon lintérêt du moment; mais lAllemagne , avec sa forte organisation, son personnel dofficiers sévèrement fermé aux Juifs, son patriotisme clair­voyant et solide, est autrement difficile à entamer que cette France qui choisit pour la gouverner le premier étranger venu.

Les romans publiés sur la Compagnie de Jésus donnent un peu lidée de ce quest en réalité VAlliance Israélite unioerselle. Ce qui nest pas vrai pour les Jésuites lest pour elle. Les Juifs, eux-mêmes, ont été frappés de ce rapprochement, en déclarant bien entendu, avec leur modestie habi­tuelle, que tout lavantage de la comparaison était pour eux, et quils ne voulaient que notre bien, ce qui est assez exact après tout, puisqu'ils passent leur vie à nous le prendre.

Je me rappelle en ce moment, disait un de leurs orateurs dans cette assemblée générale du 3 février 1870, lon lit un si chaleureux éloge de lAllemagne , une conversation que jai eue naguère avec un coreligion­naire qui avait assisté la veille à une séance de Y Alliance. Je lui demandai son opinion sur notre Alliance et voici ce quil ma répondu :

En assistant hier à votre séance, jai pensé au Juif-Errant , dEugène Sue , à cette scène Rodin dépouillant sa correspondance trouve des lettres venant des quatre coins du monde.

La comparaison entre ces deux sociétés est juste quant à lextension et à létendue de nos rapports avec le monde, mais elle sarrête. Ah 1 quelle