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LA FltANCE JUIVE
Un fort volume in-8° de 536 pages est rempli tout entier de blasphèmes semblables contre Dieu , contre Jésus-Ghist, contre la sainte Vierge et les Saints . Il est fait des calomnies atroces contre l’Église, le clergé séculier et régulier et contre les chrétiens pratiquants. Il est dit, par exemple, que le mot de crétin vient de Ghristin ou Chrétien , et qu’en effet les crétins seuls peuvent être chrétiens. Il y a dans ce livre des excitations haineuses adressées au gouvernement de la République pour le pousser à prendre quantité de mesures de persécution contre l’Eglise catholique .
Eh bien! cet industriel n’a pas eu de clients plus fidèles et plus dévoués à ses intérêts que certains catholiques notables, chefs autorisés des royalistes et des hommes d’œuvres.
De grandes dames, fort pieuses, recommandaient partout et recommandent encore cet impie.
Elles communient chaque matin, et, après avoir reçu dans leur cœur le Dieu de l’Eucharistie et lui avoir promis de le servir, elles appellent le jour même cet athée haineux, le comblent d’honneur, et lui font des commandes quelles payent grassement.
Voilà où mène l’ignorance, car l’ignorance seule explique ces énormités. Quand j’ai révélé à quelques-uns de ces catholiques ce que faisait cet industriel avec leur argent, ils ont tous répondu : « Je ne le savais pas. »
Soit : vous ne le saviez pas ; mais aviez-vous le droit de ne pas le savoir? Et puisque des faits de cette nature se produisent chaque jour et partout dans nos villes de France , avons-nous le droit de rester plus longtemps dans l’ignorance de ce que valent, au point de vue moral et religieux, les divers fournisseurs qui s’enrichissent avec notre argent 1 ’?
L’ignorance, comme le dit très justement le P. Ludovic, est la seule excuse que puissent invoquer les Chrétiens assez singulièrement organisés pour ne s’intéresser jamais à ceux qui ont la même foi qu’eux et enrichir au contraire ceux qui sont leurs plus mortels ennemis. Mais le Clergé n’a-t-il pas une certaine responsabilité dans cette ignorance?
L’Église, autrefois, a constamment suivi l’homme dans la vie réelle pour l’éclairer et le guider. On reconstituerait les mœurs et jusqu’auxcos-
1. Voir, dans le Cri du peuple du 4 juillet 1883, quelques renseignements sur l’exploitation des malheureux ouvriers par cet insulteur de l’Église qui eut, comme protecteur, dans le monde aristocratique, un ancien rédacteur en chef de l'Union. C’est une clarté de plus sur cette secte maçonnique, qui est tout était diabolique dans sa double obstination à enlever au prolétaire à la fois le pain moral et le pain matériel. Deux ouvriers avaient exécuté au rabais une grande cheminée antique et, n’y trouvant pas leur compte, demandaient qu’on les indemnisât du temps qu’ils avaient passé à ce travail en dehors de leur prévision. — Qu i cela ne tienne, répondit le vengeur d’IIiram, pavez-moi le bois et les fournitures, et la cheminée est à vous. Vous irez vous-même la vendre au faubourg. — Ces pauvres gens, dont la paye était attendue à la maison et auxquels on demandait de débourser un millier de francs, n’eurent même pas la force de répondre.
Ce Franc-Maçon leur fit généreusement cadeau, cependant, par-dessus le marché, de ses derniers ouvrages : La Franc-Maçonnerie et le principe républicain et Les Sept Lumières maçonniques.