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LA FRANCE JUIVE
tion que d’être un croquis, un essai, comme on s’exprimait autrefois. Nous n’avons pas, est-il nécessaire de le répéter? prétendu étudier à fond cette institution complexe et variable dans ses formes que nous avons rencontrée déjà à plusieurs reprises sur notre route; car, semblable à ces canaux souterrains qui serpentent sous la ville visible, elle chemine sans cesse sous la grande histoire. Nous renvoyons encore une fois à l’œuvre véritablement monumentale du P. Deschamps achevée par M. Claudio Jannet. Nos lecteurs trouveront, là une liste à peu près complète des hommes du jour qui sont Francs-Maçons. L’excellent ouvrage de l’abbé Chabauty : Juifs et Francs-Maçons, dont nous avons déjà signalé l’importance, est également une source inépuisable de précieux renseignements '.
Ce que nous nous efforçons de faire, c’est d'aider les esprits attentifs à bien décomposer ce mouvement,à saisir exactement le fonctionnement de ces institutions mises en branle par toutes les haines, servies par tous les mauvais instincts, et s’attaquant à des catholiques, c’est-à-dire à des gens infiniment mieux organisés pour faire le bien que pour résister au mal, vivant dans un ordre d’idées tout différent de celui où vivent les hommes qui les attaquent, n’ayant aucune vision distincte même du caractère de leurs ennemis.
1. Voir aussi le Cri du Peuple, du 23 octobre 1884, sur le rôle joué par le Fr.-. Caubet dans la Maçonnerie qui, par son origine, était prédestinée à devenir une succursale de la rue de Jérusalem. Ce Fr.-. Caubet est, on le sait, Vénérable de la Rose du Parfait silence : « Le Parfait Silence! Voyez l’ironie des mots! Autrefois, il est vrai, le Vénérable Caubet a écrit de petits traités que beaucoup de profanes ont pu lire, et dans lesquels il recommandait solennellement « aux très chers frères » de ne jamais violer le secret maçonnique. Depuis, le sieur Caubet est devenu chef de la police municipale et il semble avoir perdu quelque peu de sa rigidité. C’est lui maintenant qui pousse à la divulgation du secret maçonnique et qui fait moucharder ses frères du Grand Orient.
« A la préfecture de police, il remplit véritablement le rôle de sergent recruteur, et il a la manie de faire sacrer Maçons le plus de roussins qu’il peut dans son personnel.
« Un autre « Vénérable » lui prête la main pour cette singulier..- besogne, et nous avons sous les yeux la liste des membres d’une loge, — nous pouvons la nommer, c’est la loge l’Atelier, — où nous voyons figurer une jolie collection de mouchards. »