791
LA PERSÉCUTION JUIVE
â cette scène scandaleuse, mais l’ivrogne résista et se mit à crier encore plus fort. En même temps, quelques curieux entrés à sa suite, et qui trouvaient la chose drôle, entourèrent le suisse et voulurent l’empêcher de faire son devoir.
Heureusement, des agents arrivèrent et rétablirent l’ordre en conduisant l’ivrogne au commissariat des Halles.
C’est un sieur Eugène David, âgé de vingt-huit ans, homme de peine *.
Ce matin, dit le Gaulois , un individu d’une quarantaine d’années est entré, le chapeau sur la tête, dans l’église Saint-Bonaventure. Il était six heures du matin, le curé disait sa messe.
L’inconnu s’est avancé vers l’autel. Il a souffleté le prêtre; puis, saisissant le calice, il l’a jeté par terre et répandu les hosties sur le sol. En commettant ces sacrilèges, il s’écria : « En voilà assez ! Il faut que toutes ces comédies finissent. »
Tout cela avait été fait comme en un clin d’œil. Quand les fidèles, revenus de leur stupeur, arrêtèrent l’inconnu, celui-ci n’opposa pas de résistance.
Conduit au poste, l’individu déclara qu’il était Israélite .
Au mois de décembre 1885, la France raconte les exploits d’un autre Juif nommé Weber, qui, au moment de la grand’messe, entre dans l’église de Clamart le chapeau sur la tête, le cigare à la bouche, et vient se camper au pied du maître-autel en narguant les fidèles.
Il fallut l’intervention des gendarmes pour expulser ce mécréant.
Le 21 mars 1882, jour de la mi-carême, les Juifs organisèrent à ftoubaix une mascarade impie :
1. Nos belles cérémonies funèbres où tout parle d’espoir, où la tenture mortuaire semble n’être qu'un simple rideau qui nous laisse deviner la présence de l’être disparu ont le don d’exaspérer les organisateurs d’enterrements civils.
N’est-elle pas d’un caractère véritablement diabolique, et digne du pinceau de quelque peintre épris du fantastique, cette scène qui s’est passée à Brest , le jour du mardi-gras, le 26 février 1884 :
« Vers trois heures, mardi, le convoi funèbre d’une petite fllle suivait la rue Saint- Yves ; arrivé devant le magasin Cailloux, le cortège fut remarqué par des voyous déguisés en moines, qui menaient grand tapage sur la place.
« Ces misérables, sans égard pour la douleur du père, qui suivait en pleurant le frêle cercueil de sa lille , se mirent à psalmodier le De Profundis et à donner leur bénédiction au clergé.
« Un pareil scandale restera-t-il impuni?» demandait le journal qui racontait ces faits ignobles. U fallait être bien naïf pour se poser même cette question.
L'Annuaire des Archives israélites du reste plaçait le mardi-gras parmi les fêtes chrétiennes entre Noël et Pâques , mais la publication de la France juive a fait cesser ce scandale.