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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

double âpreté quinspirent lespoir de largent à gagner et la perspective du mal à faire.

Tous les livres approuvés par le ministère et destinés à détruire le sen­timent religieux dans de jeunes esprits sont publiés par des Juifs.

Cest un Juif, les Archives Israélites nous lapprennent, que ce Giedroye qui fabrique ce livre singulier, la Gerbe de lÉcolier, dont la presse républi­caine elle-même a fait des gorges chaudes et dans lequel le nom de Dieu est supprimé de tous les passages dauteurs classiques dans lesquels il figurait.

Petit poisson deviendra grand Pourvu que Dieu lui prête vie.

Ainsi parle La Fontaine .

Petit poisson deviendra grand Pourvu qu'on lui laisse la vie.

Ainsi sexprime Giedroye qui obéit lui aussi à l'instinct de sa race en déshonorant et en mutilant les chefs-dœuvre que la France a produits quand les Juifs, grâce à Dieu , navaient pas accès chez nous.

Cette haine de Dieu arrive à la monomanie. Au mois de mai 1885, nous voyons reparaître Camille Dreyfus qui soulève au Conseil municipal un débat grotesque.il veut proscrire Victor Hugo de lécole, parce que le nom de Dieu se trouve dans les œuvres du poète quon y parle de la prière, quon y rencontre des vers comme ceux-ci :

Donnez, riches, laumône est sœur de la prière...

Donnez, afin que Dieu qui dote les familles...

Le Conseil municipal approuve ce Juif, et une enquête sévère est prescrite.

Cest le Juif Lyon-Alemand qui, au mois de mars 1885, dénonce au Conseil municipal un professeur de Chaptal, M. Pellissier, qui jouissait de lestime de tous. Quel était le crime de ce savant? On ne lui reprochaitpas davoir violé la neutralité de lécole, davoir communiqué ses idées à ses élèves. Il avait simplement usé de son droit individuel, de la liberté de pen­ser dans ce quelle a de plus sacré, en publiant sous ce titre : les Leçons de l'antiquité chrétienne , un livre plein de nobles enseignements et délo­quents aperçus qui reçut de lAcadémie Française un prix Monthyon. Dans ce livre, lécrivain sétait permis de constater linfluence mora-