LA PERSÉCUTION JUIVE
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Remarquez que ce Testament e stun document connu de tous, un monument historique écrit; la copie figurée, dont la cote est, je crois, K. 137, n° l. 6°, a été faite sur l’original par le greffier du Parlement, qui a respecté scrupuleusement la disposition des lignes et des pages. Ce Testament a été imprimé une vingtaine de fois, et il se trouve dans les Œuvres de Louis XIV de Grimoard ; je l’ai republié dans le Journal des Anthoine, dont Victorien Sardou m’avait obligeamment prêté le manuscrit.
N’est-il pas vrai que c’est bien bas, que cela peint bien une époque et un homme, ce ministre de l’Instruction publique falsifiant un texte comme celui-là, mentant à des enfants pour essayer de déshonorer la mémoire d'un grand roi? Dieu en soit loué, aucun de nos humbles Frères, que ce calomniateur insulte chaque jour, ne serait capable d’une telle vilenie.
L’esprit général du Testament, ajoutons-le, est en désaccord avec cette phrase qui n’est, d’ailleurs, pas dans le style du temps. Dès le début, Louis XIV exprime le regret des maux que la guerre a causés à ses peuples: « Comme par la miséricorde infinie de Dieu , dit-il, la guerre, qui a, pendant plusieurs années, agité notre royaume, avec des événements différents qui ont causé de justes inquiétudes, est heureusement terminée, nous n’avons présentement rien de plus à cœur que de procurer à nos peuples le soulagement que tant de guerres ne nous ont pas permis de leur donner, et de les mettre en état de jouir longtemps des fruits de la paix, et d’éloigner tout ce qui pourrait troubler leur tranquillité. «
« Nous n’avons eu d’autre vue, dans toutes les autres dispositions de notre testament, dit encore Louis XIV , en terminant, que le bien de notre État et de nos sujets; nous prions Dieu qu’il bénisse notre postérité et qu’il nous fasse la grâce de faire un assez bon usage du reste de notre vie, pour efiacer nos péchés et obtenir sa miséricorde. »
Qui ne se rappelle la scène grandiose de Louis XIV à son lit de mort, se confessant, devant un enfant, des glorieuses erreurs de sa vie, et les nobles paroles que M me de Ventadour fit inscrire près du berceau du jeune Louis XV ?
Voilà les livres mensongers que l’on force les parents à mettre entre les mains de la jeuuesse!
Ce manuel calomnieux est une entreprise absolument juive. Les éditeurs Picard-Bernheim 1 sont des Juifs et mettent à lancer l’affaire la