LA PERSÉCUTION JUIVE
Ce que je dis de la Sœur Saint-Charles se peut, d’ailleurs, appliquer à tous les scandales montés par les Juifs.
Supposez que Camondo ou un Juif quelconque ait été malheureux en ménage. Se sentant mourir, il enlève à la femme qui l’a trompé la garde de son fils ; il prie la vieille mère qu’il vénère d’élever honnêtement cet enfant. Un rabbin vient consoler cet homme, apporte quelque espoir d’u vie supérieure dans cette famille cruellement frappée.
Croyez-vous qu un journal catholique se serait mêlé à ce drame intime, aurait attaqué cette grand’mère, insulté ce rabbin? Assurément non. Voyez, au contraire, ce que la presse juive , le Paris , dè Veil-Picard, la Lanterne, de Mayer, le Voltaire, de Laffitte et de Strauss, ont tiré de cette affaire de Chaulnes, en haine de cette noble duchesse de Chevreuse , coupable de porter un des plus beaux noms de France i .
Sous ce rapport, le roman d’Alexis Bouvier , publié dans la Lanterne, sous le titre des Deux Duchesses, est encore un document à consulter. Les noms mêmes sont à peine modifiés ; l’abbaye de Solesmes est devenue l’abbaye de Solente: elle est le théâtre, est-il besoin de le dire, des orgies les plus dégoûtantes. Le moine Gadouin consacre ses journées à tenir des propos sales et à courir après les laveuses de vaisselle. Dans Solanges de
1. Toute cette campagne, déclamations sur la maternité, apitoiements sur la mère privée de ses enfants, aboutit naturellement à procurer une affaire à une Juive. Toutes les fois que vous verrez la presse parisienne partir tout à coup en guerre à propos d'une catastrophe ou d’un scandale, dites-vous : « 11 y a un brave Israélite qui a envie de gagner quelques louis. » Les Delpit s’agitent, les Juifs les mènent.
C’est M mo Gerst qui est chargée de porter les diamants de la duchesse de Chaulnes au Mont-de-Piété , et il est permis de penser qu’elle a tiré quelque rémunération de sa peine. La Lanterne du 9 mars 1883 nous a donné le portrait de cette femme dévouée :
« M*« Gerst est marchande à la toilette et demeure Chaussée d’Antin, à côté de la Répu blique française . Elle a là une grande boutique où l’on voit entassés les objets les plus hétéroclites, depuis les dentelles de grand prix, depuis les pièces d’argenterie jusqu’aux bibelots les plus insignifiants, les plus inattendus. C’est ainsi qu’à côté d’une soupière d’argent qu’à failli acheter M. Gambetta, et qui est cotée dix mille francs, on voit, accroché, un minable cor de chasse tout bosselé, qui vaut bien soixante-quinze centimes, et dans lequel est passé un volant de Chantilly, dont l’extrémité flotte sur un encrier de zinc doré de un franc cinquante.
« La maitresse du logis est une petite femme au type israélite très accentué, à l’accent alsacien prononcé, et universellement connue dans le quartier de la Chaussée-d’Antin, où tout le monde la désigne sous le nom de la Juive. »
U va sans dire que M mo Gerst proteste qu’elle n’a agi que par amour pour l’humanité.
« La duchesse, dit-elle, avait beaucoup d’amitié pour moi et me disait souvent : Gerst, tu vas faire telle ou telle chose. Je le faisais et ne racontais ses affaires à personne, bien qu on vint me dire souvent: Vous connaissez la Chaulnes, parlez-nous donc de ses projets. » Quelle leçon dans le spectacle de cette femme refusant d écouter les conseils de saints religieux qui l’auraient aidée à sauver son corps et son àwe, et en arrivant à s échouer dans une boutique de bric-à-brac, entre un cor de chasse bosselé et une vieille soupièi e, pour s en tendre appeler la Chaulnes, par une revendeuse à la toilette juive ! Voilà le roman quil eût fallu faire...