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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

que tout ce qui était respectable devait être respecté, et que la concorde entre citoyens lui avait toujours semblé le plus enviable des biens pour un gouvernement sincèrement républicain.

Je nai pas lintention, bien entendu, de remuer toutes les immondices du journalisme juif , de rappeler toutes les injures, toutes les ignominies qu'il ont versées sur les chrétiens. Tout prétexte est bon pour frapper sur ce quils nomment Y ensoutanè. Les plus belles, les plus touchantes cérémo­nies de notre culte, celles qui ont fait longtemps, même au point de vue des yeux, la joie de lancienne France , sont des occasions de blasphèmes et de grossièretés. Les processions sont des exercices funambulesques, des mascarades, des comédies cléricafardes, des promenades de ferblanterie reli­gieuse. Le Saint Sacrement sappelle la pendule deM. le curé.

Voilà les aimables procédés de gens qui, sous lEmpire, ainsi que je lai raconté, sindignaient qu on donnât le nom de Juif à un usurier dans une pièce Moyen Age , de gens qui, il y a quelques années, faisaient con­damner à quinze jours de prison un jeune homme qui, dépouillé par les Juifs, avait publié dans le Furet, de Montpellier , une satire en vers inti­tulée : Le Juif.

Gomment les trouvez-vous? Sont-ils assez chatouilleux avant? Sont-ils assez insolents, assez intolérants après le triomphe?

Ce qui stupéfait dans tout cela, cest labsence totale de toute origi­nalité.

Prenez les journaux juifs, et vous ny trouverez pas une idée nouvelle, pas une infamie inédite. Cest le Talmud versé dans le ruisseau, cest le blasphème hébraïque traduit en argot. encore saffirme la pauvreté d'imagination du Juif.

Pour la presse juive comme pour le Talmud , la prédication est un aboiement, Nabuab, les saints sont des libertins, Kedeschim, les saintes des courtisanes, Kedeschot, les églises sont des mauvais lieux ou des latrines, Bet tnoschab ou Bet kyce, les croix une abomination, Tœba, leau bénite de leau sale, Mayim temeim, la bénédiction une malédiction, Kelala, lEucha­ristie un sacrifice impur, Kabut terni *.

I. En dehors du Talmud , de nombreux ouvrages juifs versent loutrage sur le Christ et son Eglise. L'histoire de Notre Seigneur Jésus-Christ a été écrite en hébreu talmudique, sous ce titre : Thotedot-Ieschau, Histoire de JCsus-Christ. Ne pouvant nier les miracles du Sauveur, l'auteur les attribue à des opérations magiques et à la vertu du nom ineffable qu'il aurait eu ladresse de dérober dans le Saint des Saints.

«Ce livre, dit M. Drasch dans sa Lettre dun rabbin converti, nexiste parmi les Juifs qu'en manuscrit. »