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LA PERSÉCUTION JUIVE
Vous connaissez tous l’histoire scandaleuse que les Dreyfus et les Lockroy racontent de temps en temps à propos de l’apparition de la Vierge Immaculée à Bernadette dans la grotte de Lourdes , apparition attestée par d’innombrables miracles, confirmée par l’Église, après une minutieuse enquête qui a duré de longues années. Selon eux, il s’agirait d’une femme de Lourdes , qu’ils ont d’abord désignée à mots couverts, mais qu’ils nomment clairement maintenant que ce gnôme hideux de Goblet a osé injurier à la tribune du Sénat Celle qui a si longtemps protégé la France . Surprise avec un capitaine de cuirassiers par une jeune paysanne, elle aurait trompé l’enfant en lui disant qu’elle était la Vierge. C’est abject sans doute, mais ce n’est pas nous eau. Les malheureux qui déshonorent ce journalisme qui a compté des hommes comme Carrel, Chateaubriand, Genoude , Veuillot, Marrast ont simplement pillé le Talmud . Pour le Juif, en effet, la Vierge sainte est l’objet d’autant d’horreur que son divin Fils; ils l’appellent une coiffeuse et une accoupleuse de femmes, et prétendent qu’elle aurait commis un adultère avec un soldat du nom de Pandara.
Dans Yeschuot, traité Sanhédrin, chapitre Arba Milot, il est dit :
C’est ce qu’ils firent au fils de Satada, qu’ils pendirent la veille de la Pâque . Demande : « Le fils de Satada I n’est-ce pas plutôt le fils de Pandara? » Rab répond : « Le mari s’appelait Satada, l'amant Pandara. >> Objection : « Mais non, le mari s’appelait Pappos, fils de Juda? » Réponse : « C’est donc sa mère qui s’appelait Satada. » Demande : « Mais non, la mère s'appelait Miriam (Marie), la coiffeuse et l’accoupleusede femmes? » Réponse : « C’est vrai, mais, si on lui donne le nom de Satada, c’est d’après l’usage de la ville de Pumbadita, et l’on dit : Celle-ci s’est éloignée (en chaldéen : Satada) en commettant l’adultère. La glose dit là-dessus ■ « Le fils de Satada, c’est Jésus Noceri (de Nazareth ). » Cela se trouve dans les mêmes termes dans Moed, traité du Sabbat, chapitre Ha-Bone, à la fin *.
1. Pour nous purifier de ces miasmes juifs, que je vous demande pardon de vous faire respirer, relisons l’adorable épisode de la vie du Bienheureux Gilles, qui fut le troisième compagnon de saint François d’Assise et dont le Séraphique disait : « C’est un des paladins de de ma Table ronde. » Un jour un religieux dominicain, docteur en théologie, torturé depuis longtemps par un doute sur la virginité de la mère de Dieu , vint trouver 1 humble frère. Gilles en fut prévenu miraculeusement; il marche à sa rencontre, et, sans lui laisser le temps de parler, il lui dit en frappant la terre de son bâton : « Frère prêcheur , Marie est vierge avant son enfantement. » Et un beau lis sortit de terre au même moment. Frappant de nouveau la terre, il reprit : « Frère prêcheur , Marie est vierge dans son enfantement. » Un second lis s’éleva de terre. Enfin, donnant un troisième coup de bâton en terre : « Frère prêcheur , s’écrie-t-il, Marie est vierge après son enfantement. » Et un troisième lis dune blancheur éblouissante, comme les deux premiers, se dressa devant eux. Et le religieux dominicain, non moins frappé de l’autorité de la parole que du triple miracle des lis, se retira emportant dans son âme cette paix divine qu’il avait jusqu alors cherchée en vain.