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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA PERSÉCUTION JUIVE

Vous connaissez tous lhistoire scandaleuse que les Dreyfus et les Lockroy racontent de temps en temps à propos de lapparition de la Vierge Immaculée à Bernadette dans la grotte de Lourdes , apparition attestée par dinnombrables miracles, confirmée par lÉglise, après une minutieuse enquête qui a duré de longues années. Selon eux, il sagirait dune femme de Lourdes , quils ont dabord désignée à mots couverts, mais quils nom­ment clairement maintenant que ce gnôme hideux de Goblet a osé inju­rier à la tribune du Sénat Celle qui a si longtemps protégé la France . Sur­prise avec un capitaine de cuirassiers par une jeune paysanne, elle aurait trompé lenfant en lui disant quelle était la Vierge. Cest abject sans doute, mais ce nest pas nous eau. Les malheureux qui déshonorent ce journalisme qui a compté des hommes comme Carrel, Chateaubriand, Genoude , Veuillot, Marrast ont simplement pillé le Talmud . Pour le Juif, en effet, la Vierge sainte est lobjet dautant dhorreur que son divin Fils; ils lappellent une coiffeuse et une accoupleuse de femmes, et prétendent quelle aurait commis un adultère avec un soldat du nom de Pandara.

Dans Yeschuot, traité Sanhédrin, chapitre Arba Milot, il est dit :

Cest ce quils firent au fils de Satada, quils pendirent la veille de la Pâque . Demande : « Le fils de Satada I nest-ce pas plutôt le fils de Pandara? » Rab répond : « Le mari sappelait Satada, l'amant Pandara. >> Objection : « Mais non, le mari sappelait Pappos, fils de Juda? » Réponse : « Cest donc sa mère qui sappelait Satada. » Demande : « Mais non, la mère s'appelait Miriam (Marie), la coiffeuse et laccoupleusede femmes? » Réponse : « Cest vrai, mais, si on lui donne le nom de Satada, cest daprès lusage de la ville de Pumbadita, et lon dit : Celle-ci sest éloignée (en chaldéen : Satada) en commettant ladultère. La glose dit-dessus « Le fils de Satada, cest Jésus Noceri (de Nazareth ). » Cela se trouve dans les mêmes termes dans Moed, traité du Sabbat, chapitre Ha-Bone, à la fin *.

1. Pour nous purifier de ces miasmes juifs, que je vous demande pardon de vous faire respirer, relisons ladorable épisode de la vie du Bienheureux Gilles, qui fut le troisième com­pagnon de saint François dAssise et dont le Séraphique disait : « Cest un des paladins de de ma Table ronde. » Un jour un religieux dominicain, docteur en théologie, torturé depuis longtemps par un doute sur la virginité de la mère de Dieu , vint trouver 1 humble frère. Gilles en fut prévenu miraculeusement; il marche à sa rencontre, et, sans lui laisser le temps de parler, il lui dit en frappant la terre de son bâton : « Frère prêcheur , Marie est vierge avant son enfantement. » Et un beau lis sortit de terre au même moment. Frappant de nouveau la terre, il reprit : « Frère prêcheur , Marie est vierge dans son enfantement. » Un second lis séleva de terre. Enfin, donnant un troisième coup de bâton en terre : « Frère prêcheur , sécrie-t-il, Marie est vierge après son enfantement. » Et un troisième lis dune blancheur éblouissante, comme les deux premiers, se dressa devant eux. Et le religieux dominicain, non moins frappé de lautorité de la parole que du triple miracle des lis, se retira emportant dans son âme cette paix divine quil avait jusqu alors cherchée en vain.