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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

dans le Moyen Age, ils nous ont transmis les découvertes des Arabes. Rien nest plus faux; les Juifs ont paru savants en utilisant quelques bribes des livres a Aristote, mais, dès quon a été à la source, on sest aperçu que rien ne venait deux; malgré leur horreur pour les reliques, ils jouaient simplement le rôle de lâne de la fable.

Pendant des siècles, ils ont monopolisé lexercice de la médecine qui leur rendait lespionnage facile en leur permettant de sintroduire partout, et ils ne se sont pas doutés une minute de la circulation du sang. Bail *, qui leur est pourtant bien favorable, reconnaît quils étaient mille fois plus ignorants que leurs contemporains sous le rapport scientifique ; ils croyaient que les cieux étaient solides; le firmament, rakiak, était percé douvertures par les­quelles la pluie tombait. Ils regardaient los, Luz, comme la racine du corps aboutissaient tous les viscères, et qui ne pouvait être ni brisé ni moulu; ils formulaient des axiomes comme ceux-ci : « Un peu de vin et de pain pris à jeun préserve le foie de soixante maladies... Cest un signe certain de pléthore sanguine lorsquon rêve à une crête de coq. »

Gela nempêche pas M. Darmesteter *, sous-directeur à lécole des Hautes Etudes, de nous affirmer » que le Moyen Age a été chercher au ghetto sa science et sa philosophie ».

Que M. Darmesteter nous parle de « laction sourde et invisible » des Juifs contre lEglise, « de la polémique religieuse qui, pendant des siècles, ronge obscurément le christianisme », à la bonne heure! Mais pré­tendre que les Juifs ont rendu un service quelconque à la science, cest se moquer de la candeur des jeunes gens chrétiens que Ferry a chargé ce Juif dinstruire.

Cest à lAryen quon doit toutes les découvertes, petites ou grandes, limprimerie, la poudre, lAmérique, la vapeur, la machine pneumatique, la circulation du sang, les lois de la pesanteur. Tous les progrès se sont produits par le naturel développement de la civilisation chrétienne. Le Sémite, il ne faut pas se lasser de le répéter, na fait quexploiter ce que le génie ou le travail dautrui avait conquis. Le véritable em­blème du Juif cest le vilain oiseau qui sinstalle cyniquement dans le nid construit par les autres.

Maintenant que nous avons indiqué les traits principaux qui sont communs à peu près à tous les Sémites, examinons de plus prés la race et lespèce.

1 . Etat des Juifs.

2 . Coup doeil sur lhistoire du peuple iuif.