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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LE JUIF

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Il y aurait évidemment une étude très complète et très curieuse à faire de la physiologie du Juif. Malheureusement, les éléments sont peu nombreux. Avec leur entregent habituel, leur activité ordinaire, les Juifs se sont fourrés dans toutes les sociétés danthropologie, dans toutes les associations qui permettent décrire un titre sur une carte de visite ; une fois, ils mettent tout en œuvre pour empêcher quon ne soccupe deux dune façon trop précise.

Les principaux signes auxquels on peut reconnaître le Juif restent donc ce fameux nez recourbé, les yeux clignotants, les dents serrées, les oreilles saillantes, les ongles carrés au lieu dêtre arrondis en amande, le torse trop long, le pied plat, les genoux ronds, la cheville extraordi­nairement en dehors, la main moelleuse et fondante de lhypocrite et du traître. Ils ont souvent un hras plus court que lautre *.

Il est certain que les tribus ont conservé presque intacts les traits qui les distinguaient jadis et dont plusieurs sont indiqués dans la Bible. Gambetta, avec son nez dune courbe si prononcée, se rattachait à la tribu dEphraïm. Il en est de même de Reinach et de Porgès, ce qui explique leur sympathie mutuelle. Gamondo, noir et velu, est de la tribu de Jacob. Henri Aron, avec ses yeux striés de filaments rouges, se réclamait de la tribu de Zabulon. La Kaulla, blanche et fine, est de la tribu deJuda. Lockroy, avec sa petite tête chafouine, est dAser. Les innombrables Lévy, malgré des différences apparentes, appartiennent à la tribu de ce nom. Les tribus se flairent, se sentent, se rapprochent entre elles; mais dans létat actuel de cette science embryonnaire, on ne peut formuler aucune règle précise.

En dehors de ces nuances de tribus encore mal définies, il faut distin­guer dans le Juif deux types absolument distincts : le Juif du Midi et le Juif du Nord, le Juif portugais et le Juif allemand.

Les Juifs du rite portugais, on le sait, prétendent sêtre installés en Espagne dès la plus haute antiquité. Ils rejettent avec horreur toute solidarité avec les déicides ; ils prétendent même que les Juifs habitant Tolède ont écrit alors à leurs frères de Jérusalem pour les détourner de

1. Lavater observe que les Juifs, en général, ont le visage blafard, le nez crochu, les yeux enfoncés, le nez proéminent, les muscles constricteurs de la bouche fortement prononcés, les cheveux crépus, roux ou bruns, la barbe rare, marque ordinaire de tempéraments effé­minés. « La dégradation physique, ajoute-t-il, suit toujours la dégradation morale; elle se fait remarquer plus fortement chez les Hébreux : cest le résultat dune complète déprava­tion. »

Le portrait est un peu chargé. Les Juifs entre eux ne sont pas dépravés; le mal quils font aux goym nest que lexercice de la guerre. Tant pis pour vous, si vous êtes trop vils pour défendre votre Dieu et trop bêtes pour protéger votre argent.