LE JUIF
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Il y aurait évidemment une étude très complète et très curieuse à faire de la physiologie du Juif. Malheureusement, les éléments sont peu nombreux. Avec leur entregent habituel, leur activité ordinaire, les Juifs se sont fourrés dans toutes les sociétés d’anthropologie, dans toutes les associations qui permettent d’écrire un titre sur une carte de visite ; une fois là, ils mettent tout en œuvre pour empêcher qu’on ne s’occupe d’eux d’une façon trop précise.
Les principaux signes auxquels on peut reconnaître le Juif restent donc ce fameux nez recourbé, les yeux clignotants, les dents serrées, les oreilles saillantes, les ongles carrés au lieu d’être arrondis en amande, le torse trop long, le pied plat, les genoux ronds, la cheville extraordinairement en dehors, la main moelleuse et fondante de l’hypocrite et du traître. Ils ont souvent un hras plus court que l’autre *.
Il est certain que les tribus ont conservé presque intacts les traits qui les distinguaient jadis et dont plusieurs sont indiqués dans la Bible. Gambetta, avec son nez d’une courbe si prononcée, se rattachait à la tribu d’Ephraïm. Il en est de même de Reinach et de Porgès, ce qui explique leur sympathie mutuelle. Gamondo, noir et velu, est de la tribu de Jacob. Henri Aron, avec ses yeux striés de filaments rouges, se réclamait de la tribu de Zabulon. La Kaulla, blanche et fine, est de la tribu deJuda. Lockroy, avec sa petite tête chafouine, est d’Aser. Les innombrables Lévy, malgré des différences apparentes, appartiennent à la tribu de ce nom. Les tribus se flairent, se sentent, se rapprochent entre elles; mais dans l’état actuel de cette science embryonnaire, on ne peut formuler aucune règle précise.
En dehors de ces nuances de tribus encore mal définies, il faut distinguer dans le Juif deux types absolument distincts : le Juif du Midi et le Juif du Nord, le Juif portugais et le Juif allemand.
Les Juifs du rite portugais, on le sait, prétendent s’être installés en Espagne dès la plus haute antiquité. Ils rejettent avec horreur toute solidarité avec les déicides ; ils prétendent même que les Juifs habitant Tolède ont écrit alors à leurs frères de Jérusalem pour les détourner de
1. Lavater observe que les Juifs, en général, ont le visage blafard, le nez crochu, les yeux enfoncés, le nez proéminent, les muscles constricteurs de la bouche fortement prononcés, les cheveux crépus, roux ou bruns, la barbe rare, marque ordinaire de tempéraments efféminés. « La dégradation physique, ajoute-t-il, suit toujours la dégradation morale; elle se fait remarquer plus fortement chez les Hébreux : c’est le résultat d’une complète dépravation. »
Le portrait est un peu chargé. Les Juifs entre eux ne sont pas dépravés; le mal qu’ils font aux goym n’est que l’exercice de la guerre. Tant pis pour vous, si vous êtes trop vils pour défendre votre Dieu et trop bêtes pour protéger votre argent.