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LA FRANCE JUIVE
Par ses traditions, par ses croyances, par ses souvenirs, cette France est la négation absolue de tout le tempérament juif . Cette France , quand elle n’a pas bràlé le Juif, lui a fermé obstinément ses portes, l’a couvert de mépris, a fait de son nom la plus cruelle des injures.
Je sais bien que, selon eux, une France nouvelle serait née dans les massacres de Septembre, qu’elle se serait purifiée de ses vieilles gloires avec le sang qui dégouttait des têtes coupées de vieillards et de femmes, que la Révolution aurait été, selon l’expression du Juif Salvador, « un nouveau Sinaï ».
Ce sont là des mots sonores mais vides de sens. Un pays reste ce qu’il était en naissant, comme un enfant qui grandit garde sa nature première. La France , l’Allemagne , l’Angleterre ne seront jamais des patries pour les Juifs, et ceux-ci ont parfaitement raison, à mon avis, de n’être nulle part patriotes et de suivre sous toutes les latitudes une politique distincte, personnelle, la politique juive .
Nos [aïeux, qui étaient des gens sensés, savaient parfaitement cela, et ils se défendaient. Faites-en autant s’il en est encore temps, mais ne vous étonnez pas; laissez à Victor Hugo , qui a fini par confier ses petits enfants à la garde d’un Juif, les tirades indignées contre Deutz.
Qu’il est charmant, disons-le entre parenthèses, cet épisode 1 Comme tous les acteurs sont bien à leur place I Voilà la descendante des Bourbons, l’Aryenne intrépide, chevaleresque, convaincue que tout le monde est comme elle, respirant de ses fines narines l’odeur de la poudre, prête à s’élancer quand résonne le clairon de la Pénissiére.
A qui va-t-elle se confier? A quelque fiis d’artisan du Midi, à quelque enfant de l’enclos Rey, à quelque frère de ce Merault dont Daudet nous a dépeint, dans ses Rois en exil , l’âme enthousiaste et généreuse? Non, une tête de linotte conduit cet être sans peur. C’est le Juif huileux, gluant, rampant, lippeux qui s’empare de cette confiance. Pas un Français de bon sens n’est là pour dire à la mère de son roi : « Y pensez-vous, princesse, les pères de ce malheureux ont été brûlés, persécutés, chassés par les rois vos augustes ancêtres; il vous hait, et il a raison. »
L’autre est là également très nature, très intéressant, très typique. Il promet, sans rire, de rétablir le trône de saint Louis qui a expulsé les siens, l’autel de ce Christ qu’il considère comme le plus méprisable des fourbes. Il se convertit même comme un simple Bauer. Il vend la princesse parce que c’estl’intérêt de sa religion, et cherche par surcroît dans l’opération— sans ce trait la race ne serait pas complète— un tout bedit penefisse.