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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA FRANCE JUIVE

lépreux, saisi dans sa terre, avoue quun riche Juif lui a donné île largent et rem.', certaines drogues. Gos drogues se composaient de sang humain, durine, à quoi on ajoutait le corps du Christ; le tout était séché et broyé, mis en un sachet avec un poids, et jeté dans les fontaines ou dans les puits. »

Quoi détonnant à ce que les lépreux aient été excités par les Juifs? Ne retrouve-t-on pas les procédés habituels, la manière, le système constant du Sémite ? Pour les Juifs, les lépreux, les malheureux prolétaires, ces parias, ces lépreux de la civilisation moderne, les moujicks de Russie sont des instruments tout trouvés quils montent, quils agitent, quils trompent, quils déchaînent sur la société avec de grands discours contre les tyrans et quils abandonnent aux répressions impitoyables, lorsque Israël a tiré dune révolution tout le profit quon en pouvait tirer.

Ne faites pas attention à ce mélange singulier durine et de sang humain; supposez quil sagisse de pétrole, de nitro-glycérine ou de dyna­mite, et vous serez en plein mouvement moderne. Que ce soit Naquet prê­chant lemploi du fulmicoton sous lEmpire, les Juifs Goldeberg, Hart­mann ou la Juive Jessa Hoffmann employant la nitro-glycérine en Russie , vous trouverez toujours le Sémite dans toutes ces affaires spéciales. Le tempérament aryen ne se trouve nulle part. LAryen donne un coup de poignard ou tire un coup de fusil, mais ne comprend rien à toute cette chimie.

Les relations des Juifs du xiv' siècle avec les étrangers ne sont guère plus discutables. Je ne vois pas très bien sur quelles raisons on a pu sap­puyer pour contester lauthenticité des lettres adressées aux Israélites par le roi de Grenade et le roi de Tunis . Lauthenticité ne peut faire lombre dun doute *.

La plus importante de ces lettres, cest-à-dire la traduction originale en langue française certifiée par cinq notaires royaux et scellée, est conservée dans le trésor des Chartes (Archives nationales , carton J, 427, n 18 p).

Voici,dailleurs, le texte de ce document qui na pas été jusquici publié :

« A Sanson, fils de Hélias, Juyf, de par le roy de Grenade. Vous nous avez mandé que vous avez donné aus meiseaus par devers Saint-Jaque tout lor que nous vous avons tramis. Si vous mandons que ce nous plaît que vous les paiez bien, quar vous nous avez mandé que GXV meisel por

1. Si l'on publiait les lettres échangées entre le Juif Elias Mussali et les banquiers et hommes dEtat juif3 qui ont organisé l'expédition de Tunisie , on trouverait sans nul doute des choses plus fortes que cela contre les chiens de chrétiens qui ont été se faire tuer pour pro­curer dos millions aux Camondo et aux Hirsch.