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La France juive : essai d'histoire contemporaine / Édouard Drumont
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LA KBANCE JUIVE

Se servir dun prince étranger, que ce soit un Napoléon I" contre lAllema­gne ou un Guillaume contre la France, comme dun point dappui, faire battre les Chrétiens entre eux, et amener par ces divisions le triomphe dune race dont tous les enfants se tiennent étroitement par la main, telle a été la doctrine constante des Juifs, et cest à elle qu'ils ont tous leurs succès.

LEurope évidemment a traversé, à la tin du xiii» siècle et au commen­cement du xiv", une période de crise analogue à celle que nous traversons en ce moment, la Haute Banque, la Franc-Maçonnerie, la Révolution cos­mopolite, toutes trois aux mains des Juifs, concourent au même but par des moyens différents. Elle sest heurtée à cette prétention du Juif denlever à la fois aux Chrétiens et lidée religieuse qui aide à se passer dargent, et largent, dautant plus nécessaire quon ne croit quà une vie toute terrestre.

La soudaineté de décision dont Philippe le Bel fit preuve en arrêtant partout les Templiers sauva du Sémitisme la Chrétienté, comme la vic­toire de Charles-Martel, à Poitiers, lavait sauvée du même fléau six siècles auparavant, connue un coup vigoureux et simultané frappé sur les Juifs par tous les souverains dEurope la sauverait encore aujourdhui.

[Æs Juifs, tour à tour chassés et rappelés, apparurent encore quelque temps parmi nous. Sous Philippe de Valois, on essaya dutiliser leur génie fiscal en en faisant des percepteurs dimpôt. Jean le Bon, en arrivant au trône, paraît avoir voulu tenter une décisive épreuve, et il la tenta dans des conditions de loyauté très frappantes. On assura aux Juifs un séjour de vingt ans, et le fils du roi Jean, comte de Poitiers, fut constitué gardien de leurs privilèges. Charles V et Charles VI confirmèrent ces dispositions.

Avec leur incroyable obstination dans le mal, les Juifs continuèrent à poursuivre leurs intrigues multiples. Ils recommencèrent à ruiner le pays par lusure ; ils se procurèrent des hosties pour les profaner, ils égorgè­rent des enfants le Vendredi Saint. Naturellement, le peuple, moins patient quà présent, hurla ; les prédicateurs tonnèrent, et les rois durent adopter de nouveau des mesures préservatrices.

Charles VI prit enfin, le 17 septembre 1394, un arrêt dexpulsion défi­nitif : il bannit les Juifs de ses États à perpétuité, et leur défendit dy demeurer sous peine de la vie.

Cette expulsion, comme le fait remarquer dans son livre : Des Juifs en France, M. Hallez, qui est pourtant favorable aux Israélites, diffère absolu­ment des précédentes par son caractère comme par ses résultats : - Elle