LE JUIF DANS L'HISTOIRE I)E FRANCE

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Au moment où, par le phénomène de la suggestion, Gagliostro faisait apercevoir à la reine une tète coupée dans une carafe, la chute des Capé­tiens était décidée, en effet. En 1781, l'illuminisme allemand et l'illu­minisme français avaient opéré leur fusion au convent de Wiilemsbad ; à l'assemblée des Francs-Maçons de Francfort , en 1785, la mort du roi de Suède et celle du roi et de la reine de France avaient été décrétées 1 . Les pins grands seigneurs de France , le duc de la Rochefoucauld, le duc de lliron, La Fayette , les Ghoiseul, les Nouilles poussaient de toutes leurs forces à la Hévolnlion.

Cérémonies (le réception franc-maçonnique. On couche le récipiendaire sur le cercueil dessiné dans la loge (Collection des estampes à la Bibliothèque Nationale).

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L'ouvrage du P. Deschamps, te.? Sociétés secrètes et In Société, con­tient la curieuse énumération des membres de la loge de la Propagande, presque exclusivement, recrutée dans l’aristocratie. La composition de la

1. Ces faits sont aujourd'hui hors de conteste. Voir à ce sujet la lettre de Ms r le cardinal Mathieu, datée du 7 avril 1875, et celle de Msr l’évéque de Nimes, du 17 janvier 1878, publiée dans l'I'nwers. Ces deux lettres figurent dans les Œuvres pastorales de Msr Besson.

« Il y a dans mon pays, écrit le cardinal Mathieu, un détail que je puis vous donner comme certain. Il y eut à Francfort , en 1783, une assemblée de. Francs-Maçons , où furent convoqués deux hommes considérables de Besançon qui faisaient partie de la société : M. de Reymond, inspecteur^ des postes, et M. Maire de Boulignev, président du Parlement. Dans